Skies of Arcadia island

La terre de l'ancien monde

Chapitre 15 : Le complot

Galcian s’attendait à ce genre de réaction. Il se tourna vers l’homme au monocle.

« Amiral Fernando, je ne crois pas vous avoir convoqué ici, dit-il.

— Mes excuses, Lord Galcian, mais lorsque j’ai entendu dire que mon cher fils était vivant, j’ai voulu le voir », répondit Fernando d’un ton qui avait l’air sarcastique.

Maest et Din firent des yeux ronds. Maest se dit que De Loco avait bien fait de partir parce qu’à sa place, il aurait eu la nausée après avoir entendu ça.

Galcian ignora l’amiral et s’adressa à l’impératrice Téodora.

« Avec votre permission, votre Majesté, je vais m’occuper de l’organisation de l’armada. Je voudrais avoir un peu plus de temps pour réfléchir. Ensuite, nous prendrons une décision au sujet d’Alfonso et De Loco, dit-il.

— Permission accordée. L’armada est entre vos mains », répondit Téodora.

La réunion était terminée. Alfonso, Maest et Din se rendirent à bord du train. Ils allèrent s’asseoir dans un wagon vide. Ils n’avaient pas envie de se retrouver avec les autres amiraux pour le moment. Alfonso n’avait jamais été aussi furieux.

POV d’Alfonso

Galcian… Scélérat, je vous maudis ! Je devrais être l’amiral en chef ! Après tout, le seul qui est vraiment loyal à l’impératrice, c’est moi. Galcian cache bien son jeu, mais je connais ses réelles ambitions. Tôt ou tard, il nous trahira. À ce moment là, il sera peut-être trop tard pour l’arrêter.

C’est pourquoi je dois trouver des preuves avant de proférer des accusations. J’aurai intérêt à dire des propos fondés sinon ma sentence sera la pendaison…

Fin du POV

Le noble regardait par la fenêtre, plongé dans ses réflexions. Malgré ce qu’on pouvait penser, le premier amiral n’était pas complètement stupide. Certes, il était un homme lâche, mais pas quelqu’un à sous-estimer. Il connaissait les vraies intentions du commandant de l’armada, cependant il faisait comme s’il ne savait rien. De cette façon, personne ne verrait venir la révolte qu’Alfonso préparait.

Lorsque le train s’arrêta, il se leva et sortit. Din avait surtout envie de se changer, se sentant de plus en plus inconfortable. Le groupe se rendit au manoir de l’amiral.

Quelques minutes plus tard…

« De l’air, enfin !!!, s’exclama l’adolescente.

Cette dernière marchait joyeusement dans le salon en prenant de grandes inspirations.

— Est-ce que ça va ?, demanda le blond en la dévisageant.

— Oui !!! Je redécouvre la joie de respirer !, répondit-elle avec un grand sourire.

— Hey, Din ! », dit Maest.

Elle se tourna vers lui en feignant une expression de dégoût lorsqu’elle vit que son ami avait enlevé ses bottes, qui se trouvaient maintenant à quelques centimètres de son visage.

« Nooooon !!! », dit Din.

Alfonso observait les deux adolescents en réprimant un regard amusé. Les jeunes nobles n’agissaient pas de cette façon. Ils ne s’amusaient pas autant que Din et Maest.

Les pensées d’Alfonso furent interrompues lorsque quelqu’un cogna à la porte. Un soldat valuan lui avait apporté un message. Galcian leur avait donné une mission, sans doute pour les tester. Si les deux amiraux la réussissait, ils augmenteraient leurs chances de revenir à l’armada. Leur mission allait commencer seulement lorsque l’un de leur vaisseau sera reconstruit.

De Loco, qui avait reçu le même message, était concentré sur les plans du Caméléon. Il avait des dossiers sur le Gigas rouge, que Belleza avait invoqué lorsqu’elle avait l’un des cristaux de lune en sa possession.

Il allait utiliser ces données pour créer une nouvelle arme pour son vaisseau. La construction allait débuter le soir même. Une centaines de soldats s’étaient réunis à la grande forteresse. De Loco supervisait la construction presque jours et nuits. Il voulait que le Caméléon soit terminé en une semaine.

Alfonso était venu pour voir l’avancement du projet. Il secoua la tête avec un regard blasé en marmonnant que c’était une perte de temps et d’argent. Tous le monde était d’accord pour dire que construire un vaisseau en une semaine c’était de la folie.

Cependant, l’ingénieur arriva à atteindre son objectif. Le lendemain, les deux amiraux allaient commencer leur mission. Din et Maest avaient demandé à Alfonso de venir. Ils avaient hâte de faire quelque chose d’intéressant puisqu’ils s’étaient ennuyés toute la semaine. L’amiral n’y voyait pas trop d’inconvénients.

« Au fait, c’est quel genre de mission ?, demanda Din.

— Apparemment, il y a eu des tremblements de terre. Une paroi de montagne s’est effondrée et on y aurait découvert des ruines à l’intérieur, expliqua Alfonso.

— Ça a l’air intéressant », commenta Maest.

Le blond haussa les épaules. Il ne semblait pas du même avis. Le groupe se rendit à la grande forteresse. De Loco les attendait au port. Les deux adolescents furent bouche bée lorsqu’ils virent le Caméléon. Ils n’avaient jamais vu ce genre de vaisseau. Alfonso ne voyait pas trop ce qu’il y avait d’impressionnant. Il trouvait le Caméléon affreusement laid et préférait de loin son navire, le Cignus.

Le blond suivit le groupe à contre-cœur. Il regardait avec dédain la salle de commandement. L’autre amiral l’ignora et démarra les moteurs du vaisseau. La grande forteresse pivota pour lui laisser le passage. Ils allaient se rendre dans les plaines valuannes. Les ruines se trouvaient au sud de la Bouche de Tartas.

Après une heure et demie, ils arrivèrent à leur destination. Le groupe monta à bord d’un canot de sauvetage et se dirigea vers la montagne qui s’était partiellement effondrée.

Écrit par Din - Lire la suite ==>

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