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La terre de l'ancien monde
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Les personnages sont-ils charismatiques?
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Din
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MessagePosté le: 20 Fév 2007, 1:43    Sujet du message: La terre de l'ancien monde Répondre en citant

Je sais pas si j'ai le droit de faire ça mais pour que ça soit moins compliqué je vais mettre la nouvelle version de la fic ici. Je suis vraiment pas rendue loin. Je suis encore au chapitre 2 X___x Je peux pas me connecter sur internet à par quand j'utilise l'ordi de mes parents.
Bon voilà le prologue.

_____________________________________________________________

La terre de l'ancien monde

Prologue: Guerre du passé



Une armée d'hommes et de femmes faisait face à une horde de monstres et de démons. Parmi eux, il y avait même des humains. Des enfants d'âges différents allaient aussi participer à cette guerre qui s'annonçait violente. Le ciel était noir, c'était une nuit froide. Les nuages annonçaient de la pluie voire un orage. Mais c'était le sang qui risquait de couler sur le sol plus abondamment que la pluie...


À la tête du clan adverse se trouvait un homme. Ses yeux gris étaient froids et sinistres. Il avait la peau aussi blanche que de la neige. Il se faisait appeler Samael. L'homme sortit son épée qui était entourée d'une aura aussi ténébreuse et impure que son détenteur. Il voulait régner par la force. Samael voulait créer un monde habité par la peur et le désespoir. Il était aussi fort que cruel.


Le combat commença en même temps que l'orage. La pluie martelait le sol tandis que se mêlaient les bruits du tonnerre, des épées qui s'entrechoquaient, des pistolets et des canons comme une lugubre symphonie. Le sol se couvrait de sang, de pluie et de corps.


Cette guerre, qui semblait avoir duré une éternité, se termina après une semaine.


Un homme aux cheveux d'un blond presque blanc, regardait les lieux tristement. C'était enfin terminé et Samael était mort. Il se retourna lorsqu'il entendit une voix douce appeler son nom. Il eut un faible sourire en voyant son amie Marina. Sa tunique bleue était tachée et déchirée par endroits. Il s'avança et la serra contre elle.


« C'est fini maintenant..., dit-il avec une voix rassurante.


- Je sais Fabius, mais à quel prix ? », demanda t-elle.


Il comprenait très bien ce sentiment de douleur. Fabius avait aussi perdu des personnes chères pendant cette bataille. Il essuya les larmes de la jeune femme et lui dit qu'il fallait enterrer les morts et s'occuper des survivants. Elle hocha la tête en restant silencieuse.


Pendant plusieurs années, ils avaient aidé à recontruire les villes et les villages détruits. La vie finit par reprendre son cours normal. Fabius et Marina s'étaient mariés et menaient une vie paisible sans oublier les évènements tragiques qui avaient marqué le monde.


Quelques années plus tard...


« Non ! S'il te plaît, ne me laisse pas...», supplia Marina.


Elle avait pris de l'âge, mais elle avait gardé un peu de sa beauté. Elle pleurait, la tête posée sur le torse de son mari qui était mourant. Marina entendait les battements de son coeur qui faiblissaient de plus en plus. Dans son dernier souffle, Fabius lui dit qu'il l'aimait. Sa femme releva la tête. Il l'avait quittée... Ses dernières années furent difficiles. Fabius était parti en emportant une partie d'elle-même.


Peu après la mort de Marina, une statue du couple fut construite pour rendre hommage à ces deux héros. Elle fut installée au centre du village d'Avalon. Des fleurs furent déposées par des gens venus de partout.


Les années, les siècles et les millénaires passèrent. Le monde a énormément changé depuis cette époque. Une autre catastrophe allait bientôt bouleverser les différents peuples. Le sort du monde allait être entre les mains d'inconnus. Voici leur histoire.


Dernière édition par Din le 28 Oct 2007, 22:18; édité 3 fois
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Din
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MessagePosté le: 12 Mar 2007, 22:48    Sujet du message: Répondre en citant

Chapitre 1 : Les cristaux de lune





POV de Fabius


J’ai senti mon cœur s’arrêter et se remettre à battre presque aussitôt. Lorsque j’ai ouvert les yeux, je n’étais plus auprès de mon épouse. J’étais dans une pièce blanche et vide. Ma mémoire était assez floue. Je me souvenais de Marina, mais je ne savais plus trop ce qui m’était arrivé. Une femme avec deux paires d’ailes, un archange, vint m’accueillir. Elle m’expliqua ce qui s’était passé.


J’ai cru que je rêvais. Elle m’avait annoncé que j’étais mort. L’archange me dit que les héros de l’ancienne guerre étaient également ici. Ils étaient devenus des gardiens qui continuaient de veiller sur le monde et j’allais aussi les rejoindre. Plus tard, j’ai retrouvé l’apparence que j’avais dans ma jeunesse et trois paires d’ailes avaient poussé pendant la nuit. Ça faisait de moi un séraphin.


Je me demandais si ma femme viendrait me rejoindre après sa mort. Marina, pardonne-moi d’être parti si vite…



Fin du POV


Après plusieurs années, Marina rejoignit le groupe des séraphins, au grand bonheur de Fabius. Ils virent le monde changer au fil du temps. Ils furent aussi témoins de la création d’un nouveau monde : Arcadia. Six grands continents se sont détachés du reste et furent envoyés dans le ciel. Une couche de nuages noirs séparait les deux mondes. Une illusion fut crée pour empêcher les gens de voir les îles flottantes. Les gens qui se trouvaient sur les continents envoyés dans les cieux eurent la mémoire effacée.


Vu qu’il n’y avait pas d’océan, des petites îles avec des lacs et des chutes d’eau ont été crées par la magie pour permettre aux habitants de survivre. Il n’y avait qu’une lune mais cinq autres apparurent. Des pierres de lune tombaient de temps à autre pour fournir une nouvelle source d’énergie abondante.


Il y avait six lunes : rouge, jaune, verte, bleue, pourpre et argent. Sous chacune d’elles se trouvaient un continent avec une civilisation différente.


Dans l’autre monde, qui était appelé Una, presque tous ignoraient l’existence d’Arcadia. Il y avait eu quelques rares témoins de l’ascension des continents, mais on les prenait pour des fous. Ces histoires sur un monde céleste devinrent des contes qu’on racontait aux jeunes enfants.


Mais, la vérité sur les deux mondes allait être connue par tous, tôt ou tard.


Tout commença à Arcadia, dans le continent sous la lune jaune : Valua.


Dans la salle de réunion de la grande forteresse, s’étaient réunis les amiraux de l’armada impériale. Devant la fenêtre, se tenait Galcian, le commandant de l’armada. Il avait quarante-neuf ans, les cheveux tournant vers le gris et il avait des yeux bleu glacial.


À ses côtés, se tenait Ramirez, un jeune homme de vingt-quatre ans aux yeux verts. Malgré son âge, il avait des cheveux blancs. Il était aussi froid et sinistre que Galcian. Il lui était entièrement loyal et avait énormément de respect pour lui.


Ramirez dit à son supérieur que les autres amiraux étaient arrivés. Galcian se retourna pour leur faire face. Il y en avait trois à sa gauche et deux à sa droite.


«Amiraux de Valua…Je vous remercie de vous être rassemblés aussi rapidement. Je tiens à vous informer que nous avons réussit à capturer une Silvite», dit Galcian.


Par ordre de l’impératrice Théodora I, il fallait trouver un membre de la civilisation d'argent pour avoir des informations sur les cristaux de lune. Ces objets servaient à réveiller des armes vivantes destructives et puissantes : les Gigas.
Un vieil homme prit la parole.


«Quoi?! Qui a accompli cela?, demanda-t-il avec étonnement.


-Heh heh…Évidemment c’est moi qui l’ai trouvée en premier. Mais, mon propre vice-capitaine m’a trahi, permettant à des pirates de l’air de s’infiltrer dans mon vaisseau et ils l’ont prise avec eux », dit d’un ton pompeux le jeune homme en face de lui.


C’était le premier amiral, Alfonso Valdez. Il avait un air efféminé, mais il était assez séduisant. Il faisait partie de la famille la plus riche et noble de Valua. Beaucoup pensaient qu’il avait obtenu son rang seulement grâce à cela.


Le vieil homme était le deuxième amiral, Gregorio Valdez. Son visage ridé avait une expression sérieuse. Il avait des yeux gris, une barbe et des cheveux blancs. Il portait une armure rouge-orangé et or. C'était un expert en stratégie et en défense, ce qui lui a valu le surnom de "Muraille de fer". C'était le plus sage et honorable des amiraux.


L'homme à coté de lui qui n'écoutait que d'une oreille semblait soudainement s'intéresser à la conversation.


«Une minute! La Silvite est une femme alors! Quel âge a-t-elle? Est-ce qu'elle est jolie? Est-ce qu'elle porte du cuir? J'aime mes femmes folles et sauvages...», dit-il, bavant presque en y pensant.


Le troisième amiral était connu pour sa force et sa popularité auprès des femmes. Il avait trente et un an. Sa carrure était assez imposante. Il mesurait deux mètres dix. Il portait une armure bleue et or qui recouvrait un peu ses épaules et ses côtes. On pouvait voir les muscles de son torse et de ses bras. Ses cheveux bruns étaient remontés en un gros pic au dessus de sa tête.



La quatrième amirale, Belleza Cortez, lui répondit:


«Vous n'avez pas de chance, Vigoro. Elle est tout à fait le contraire. Elle s'appelle Fina, elle est timide et réservée. En ce moment, elle doit être transportée au palais impérial ».


Belleza avait des cheveux auburn ondulés qui tombaient sur ses épaules. Elle avait vingt-sept ans, les yeux verts et l'expression de son visage montrait qu'elle était sûre d'elle.


«Très bien, amirale Belleza. Je vois que vous n'êtes pas notre experte en espionnage pour rien », commenta l'homme à coté d'elle.


C'était le cinquième amiral, De Loco. Personne ne savait si c'était vraiment son nom de famille ou un pseudonyme alors, on connaissait encore moins son prénom. Son apparence était assez étrange. Ce qui attirait surtout l'attention, c'était le dôme de verre qui recouvrait sa tête. C'était le genre de personne que les gens préfèraient éviter. Beaucoup disaient qu'il était fou, mais c'était aussi un génie et un des meilleurs ingénieurs de Valua.


De Loco eut un sourire en coin avant de dire: « Bien sûr, étant à la tête du développement des armes, je suis profondément intéressé à la technologie de la civilisation d'argent! »


Galcian prit la parole.


« Je vais retourner au palais impérial et attendre les ordres de Sa Majesté pour commencer la recherche des cristaux. Fina, notre nouvelle...alliée, va nous aider à obtenir les six cristaux de lune qui se cachent un peu partout dans le monde », dit-il.


Il se tourna vers le premier amiral avant d'ajouter:


« Quant à vous, Alfonso...Vous avez menti dans votre rapport. Vous serez rétrogradé et envoyé à Ixa'Taka pour une période indéterminée.


- Qu...Quoi!? Vous pensez que j'ai menti? Ha...ha ha...De quoi parlez-vous?, demanda le concerné devenu soudainement nerveux.


-Vous avez été attaqué par des pirates de l'air et vous avez déserté votre vaisseau et votre équipage pour sauver votre peau. Votre équipage a été relâché avec votre vaisseau par les pirates. Ils sont revenus récemment et nous ont rédigé un rapport complet et PRÉCIS. Notre armada est invincible. Montrer tout signe de faiblesse est impardonnable. Je crois que vous n'oublierez pas ça », dit Galcian avant de mettre fin à la réunion.


Alfonso n'avait pas dit un mot après ça. C'était une situation très embarrassante. À la sortie, De Loco le regardait en ricanant.



POV de Alfonso



Non mais...il a un sacré culot! Il devrait se regarder avant de se moquer de moi. Comme si je n'avais pas été assez humilié. En plus, je vais être obligé d'endurer ce malade mental à Ixa'Taka. Pourquoi a-t-il fallu que Galcian décide de m'envoyer dans cet endroit putride?


Je l'ai toujours profondément méprisé. Un noble de mon rang devrait être aux ordres de l'impératrice Téodora. Si j'étais le commandant de l'armada, je renverrais De Loco et Belleza là où ils auraient dû rester. Dès la première fois que je l'ai vue, j'ai tout de suite remarqué que Belleza venait des taudis. C'est vraiment une honte d'avoir ça à l'armada. Dès que j'aurai retrouvé le cristal de la lune verte, ils verront que je vaux beaucoup mieux qu'eux. Je vais prouver à tous que je suis le meilleur amiral de l'armada.


Fin du POV



Alfonso eut un petit sourire avant de se diriger chez lui en attendant les ordres pour partir.
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Din
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MessagePosté le: 24 Mai 2007, 22:58    Sujet du message: Répondre en citant

*sort d'un cercueil* Je suis en viiiiiiieeeeeeee!!!!!! *Tousse* Bon pour l'instant le seul topic où j'ai quelque chose à dire, c'est celui-là. (Même si je sais que c'est un vieux topic poussiéreux qui a sombré dans l'oubli ^^") Alors voilà les nouveaux chapitres(J'espère que je ne fais pas ça pour rien -__-)

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Chapitre 2: Le vent tourne




La jeune Silvite, Fina, avait été capturée avec l'équipage des pirates de l'air qui avaient attaqué Alfonso. Alors que les hors-la-loi allaient être exécutés, un autre pirate de l'air arriva et les libéra. Ils emmenèrent ensuite la Silvite avec eux. C'était la première fois que quelqu'un arrivait à s'échapper de la grande forteresse de Valua. Après avoir reçu les ordres, chacun des amiraux se préparaient à partir.



De Loco vérifiait s'il avait tout le matériel dont il avait besoin. Son vice-capitaine entra et s'avança vers lui avec hésitation. Il se racla la gorge pour attirer l'attention de l'amiral.



« Quoi? , demanda De Loco sèchement sans se retourner.



-Euh...Vous avez oublié ça » , répondit le vice-capitaine.




De Loco se retourna et l'autre homme lui tendit une petite boîte métallique. C'était une trousse remplie de cristaux de soins et de flacons. L'amiral la prit et la rangea sans se donner la peine de le remercier.




« Je vais attendre à l'intérieur du vaisseau... », dit le vice-capitaine.




L'autre Valuan continua de lui tourner le dos sans rien dire. Son adjoint quitta la pièce en soupirant. Il était habitué à la froideur de l'amiral. De Loco ne le comprenait pas vraiment. Les autres soldats qui travaillaient pour lui étaient tous bien payés mais aucun d'eux ne se préoccupait autant de lui que son vice-capitaine. L'amiral se disait qu'il travaillait fort en espérant avoir une augmentation.




Après s'être assuré de n'avoir rien oublié, il quitta la pièce. Il était dans l'un des couloirs de la grande forteresse. Il croisa l'amiral Alfonso qui lui lança un regard noir et De Loco passa à coté de lui en ricanant.



« Non mais vous vous foutez de moi!?, s'énerva le blond.



-Honnêtement? Oui », pensa De Loco.



Il s'éloigna sans répondre ce qui eut pour effet d'énerver Alfonso encore plus. Ces deux-là passaient leur temps à se disputer. Belleza leur avait dit une fois qu'ils agissaient comme des vrais gamins.



Les deux amiraux se rendirent à leurs vaisseaux et quittèrent Valua. Le voyage se fit sans problème jusqu'à ce qu'ils arrivent dans l'océan Nord. Le vent soufflait assez fortement et le ciel se couvrait.



À bord du Caméléon, le vaisseau de l'amiral De Loco...



« Lord De Loco, une tempête se prépare alors peut-être qu'il faudrait réduire la vitesse du..., commença le vice-capitaine.



-Silence! Ce n'est pas une petite brise comme celle là qui aura raison de l'invincible Caméléon! Gardez la même vitesse », répliqua l'amiral.



Son adjoint savait qu'il était inutile d'insister. Soudain, il remarqua quelque chose sur le radar. Ça approchait rapidement.



« Sir! Quelque chose se dirige droit sur nous! », dit-il.



L'amiral alla vérifier et ordonna à son vice-capitaine d'envoyer un message au Cignus, le vaisseau de l'amiral Alfonso.



Au loin on pouvait déjà voir ce qui venait vers eux. C'était trois tornades entrecroisées. On appellait cela le tricyclone. C'était une rare mais mortelle découverte.



Après avoir reçu le message de l'autre amiral, Alfonso paniqua. Lorsqu'il vit le tricyclone, il contacta son collègue par la radio.



« De Loco débrouillez-vous, moi je retourne à Valua! Je n'ai pas l'intention de mourir ici!, s'écria-t-il.



-Alfonso, vous n'êtes vraiment qu'un...» , commença le Valuan lorsque son vaisseau se mit à trembler fortement.



Les deux vaisseaux étaient attirés vers le tricyclone. Le Caméléon était relativement petit alors il subissait encore plus de dommages. De Loco, qui avait perdu l'équilibre se releva avec peine et essaya d'utiliser la radio, mais le contact était coupé. L'amiral s'énerva et se mit à donner des coups de poings sur le tableau de bord. Des étincelles commençaient à sortir.



« Éloignez-vous! », dit le vice-capitaine.



Il le bouscula pour essayer d'arranger la radio, mais c'était inutile. Plus rien ne fonctionnait. Il y avait de plus en plus d'étincelles. Avant que l'amiral n'ait le temps de dire à son adjoint de reculer, ce dernier reçut une puissante décharge électrique avant de s'écrouler. Le vaisseau tremblait tellement que De Loco ne pouvait pas se lever. Il rampa vers son adjoint qui ne bougeait plus. Il était mort sur le coup. Il ne voulait pas y croire. C'était la première fois que l'un de ses soldats mourrait pour lui sauver la vie. Il ne savait pas quoi faire.



«Non...Ce n'est pas possible! Ça doit être un cauchemar!!!», s'écria-t-il.



Une secousse du vaisseau renvoya l'amiral contre un mur. Il perdit connaissance.



Du côté de Alfonso, tout allait mal. La paroi du Cignus était en train de se défaire. Ses hommes tentaient de manoeuvrer le vaisseau pour s'éloigner mais en vain. Le premier amiral était en proie à la panique. Il se dirigea vers les canots de sauvetage, mais il rata une marche de l'escalier et il tomba en se cognant la tête contre le plancher métallique.


Tout devint noir...



Les deux vaisseaux allaient sombrer dans les profondeurs céleste. La pression de l'air allait les écraser.



Au même moment, dans une forêt, une adolescente venait d'éliminer un autre animal sauvage. Elle passa un vieux chiffon sur la lame de son épée en soupirant. C'était la troisième fois depuis ce matin. Les animaux étaient devenus soudainement agressifs. Ils tentaient à plusieurs reprises d'attaquer le village. Il se passait beaucoup de choses bizarres.


Soudain, la jeune fille entendit un son étrange. L'épéiste reprit son arme, mais le bruit ne venait pas de la forêt. Elle leva la tête et poussa une exclamation lorsqu'elle vit quelque chose tomber du ciel. Elle resta un moment à regarder, mais vit que ça se rapprochait de plus en plus.



«Je ferais mieux de filer avant que ça me tombe dessus!!!, »pensa-t-elle.



Elle courut aussi vite qu'elle pouvait et évita de justesse ce qui semblait être deux énormes boules de feu. Les arbres se trouvant à proximité furent détruits. L'épéiste s'approcha de l'énorme cratère. Il ne restait plus qu'un amas de métal carbonisé. Bien qu'il était impossible de savoir ce que c'était, elle était sûre que ce n'était pas des météorites.



«Hey, Din!!! Tu n'as rien!? » , cria un jeune garçon.


C'était Maest, son ami d'enfance. Il courait dans sa direction avec un regard inquiet.


«Ça va, j'ai eu le temps de l'éviter. Les gens du village ont vu ça aussi?, demanda Din.


-Oui mais pour l'instant, ils sont effrayés et je les comprends », dit Maest.


L'adolescente se tourna de nouveau vers le cratère. Soudain, elle cru appercevoir quelqu'un. Son ami avait un peu de mal à croire qu'une personne ait pu survivre à ça.


Il suivit Din quand même pour vérifier. À leur étonnement, il y avait deux hommes parmi les débris. Ils s'approchèrent pour voir s'ils étaient encore en vie. Retrouver deux corps en bon état après ça était déjà incroyable, mais le fait qu'ils étaient encore vivants était un miracle.



«On devrait les rammener chez moi pour l'instant, proposa Din.


-Je peux porter le plus grand et toi tu porteras l'autre, mais si tu préfères, je peux demander de l'aide, dit Maest.


-Non ça va. J'ai quand même une bonne force et puis il ne doit pas être lourd...», répondit-elle.



Elle n'eut pas trop de mal à le transporter jusqu'au village. Lorsqu'ils arrivèrent, tout le monde les dévisageait. Maest et Din se rendirent chez elle en essayant d'ignorer la foule autour d'eux. Les deux étrangers furent déposés dans la chambre d'invités.


Din, qui vivait chez son oncle et sa tante, leur demanda la permission d'héberger temporairement les deux inconnus. Ils semblaient assez réticents, mais la jeune fille réussit à les convaincre d'accepter. Puis, elle partit avec Maest pour chercher de l'eau et de la nourriture.
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Din
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MessagePosté le: 24 Mai 2007, 22:59    Sujet du message: Répondre en citant

Chapitre 3: Una




Alfonso ouvrit les yeux et regarda autour de lui. Il se trouvait dans un endroit qu'il ne connaissait pas. La pièce était peu meublée. Les murs et les meubles étaient tous en bois. De toute évidence, c'était une maison de paysans. Il avait l'impression d'être dans un cauchemar, mais sa migraine prouvait que ce n'était pas le cas. Un vieil homme entra dans la pièce.



«Ah...Vous êtes réveillé à ce que je vois, dit-il.



-Où suis-je? Qu'est-ce qui s'est passé?, demanda Alfonso visiblement énervé.



-S'il vous plaît, calmez-vous! Je vais vous expliquer...



-Moi, je dois me calmer!? Savez-vous à qui vous vous adressez?



-Non et j'aimerais le savoir.



-Je suis Alfonso Valdez, premier amiral de l'armada de Valua! Je suis sous les ordres de l'impératrice Téodora», dit le noble.



L'inconnu semblait visiblement confus. Il savait déjà que c'était un noble juste en le voyant, mais il ne connaissait pas cette impératrice. Alfonso, qui semblait s'impatienter, lui demanda des explications. Il lui répondit que quelque chose s'était écrasé dans la forêt près du village. Sa nièce les avait retrouvés tous les deux inconscients. L'amiral remarqua soudainement De Loco, qui était dans le lit d'à côté. Son scaphandre avait été déposé sur le bureau en face. Une femme entra dans la chambre et lui dit qu'il n'était pas blessé.



Alfonso ne voulait pas savoir si son collègue allait bien, il voulait juste rentrer à Valua le plus vite possible. L'épouse du paysan lui dit qu'il était à Minkerell, un petit village situé au Nord du continent de Delta. Cette information n'aidait pas vraiment l'amiral parce qu'il ne connaissait pas du tout ce continent.



«Je n'y comprends rien! Moi je viens de Valua, un continent d'Arcadia», dit-il.



Le couple le dévisagea comme s'il était fou. L'homme lui dit que leur monde s'appelait Una et que les cieux d'Arcadia n'existaient que dans les histoires pour enfants. Alfonso ouvrit la bouche pour répliquer au moment où De Loco se réveilla.



«Vous vous sentez bien?», demanda le paysan avec inquiétude.



L'amiral se dirigea vers le bureau où se trouvait son scaphandre et le remit.



«Mon vaisseau...Où s'est-il écrasé!? , demanda t-il.



-Vous ne devriez pas y aller maintenant. Vous venez de vous réveiller et...», commença la femme.



De Loco ne la laissa pas terminer et sortit de la maison en vitesse. Il marchait rapidement sans prendre le temps de respirer. Il ne voulait pas rester là-bas une seconde de plus. Il ignora les gens autour de lui qui le fixait, mais entendait quand même ce qu'ils disaient.



«Hey c'est celui qu'ils ont trouvé dans la forêt avec l'autre, dit un habitant.



-Je me demande pourquoi Din les a ramenés dans le village. Elle aime attirer les problèmes on dirait», ajouta un autre villageois.



De Loco se dirigeait vers la forêt au moment où Alfonso le rattrapa. Celui-ci s'arrêta le temps de reprendre son souffle mais l'autre amiral continuait de marcher comme s'il ne le voyait pas. Le blond le prit par le bras et lui dit d'attendre. De Loco lui écrasa le pied avec son talon.



«Aie!!! Non mais ça va pas!?, s'écria Alfonso en le lâchant.



-Qu'est-ce que vous me voulez encore?



-Je viens avec vous. Il n'est pas question que je reste ici plus longtemps! », répondit l'homme aux cheveux blonds.



Les deux amiraux quittèrent le village. Au même moment, Din et Maest arrivèrent chez elle. Son oncle et sa tante avaient l'air inquièts et confus. En entrant dans la chambre, elle vit que les étrangers n'étaient plus là. Lorsqu'ils leur raconta ce qui s'était passé, les deux adolescents partirent en vitesse. Din avait prit son épée et Maest, son livre de magie. Il avait encore un peu de mal à retenir les incantations, ce qui était normal pour un apprenti magicien.



Il était très dangereux de quitter le village sans avoir une arme. C'est pourquoi ils devaient se dépêcher de rattraper les deux inconnus avant qu'il ne soit trop tard.

*
* *


Les deux amiraux marchaient rapidement sans trop savoir où aller. Au bout d'un moment, ils virent un énorme cratère. Autour d'eux, les arbres étaient complètement brûlés. De Loco fonça vers ce qui restait de son vaisseau. Il se rappela aussi de ce qui était arrivé à son adjoint. Il avait un sentiment de tristesse, mais ce n'était rien comparé à la violente fureur qu'il ressentait. Alfonso savait que De Loco était sur le point de faire une crise d'hystérie. Quand il se mettait en colère, il avait tendance à devenir complètement fou.



Le blond recula de quelques pas. De l'air fuyait du scaphandre de l'autre amiral qui s'énervait de plus en plus. Alfonso le regardait en se disant qu'il agissait comme un enfant. Lorsqu'il eut fini de crier et de tapper du pied, De Loco s'écroula sur le sol. L'autre amiral soupira avant de se pencher vers lui pour le secouer.



«Laissez-moi tranquille...», marmonna De Loco.



Alfonso fut un peu étonné de voir qu'il était toujours conscient. À chaque fois qu'il faisait une de ses crises, il s'évanouissait.
L'amiral se releva silencieusement. Il tentait de se calmer, mais il n'y arrivait pas. Son vaisseau était complètement détruit et il ne savait pas s'il retournerait un jour à Valua. Même si par miracle il arriverait à reconstruire le Caméléon, son vice-capitaine n'allait jamais revenir.



Soudain, les deux amiraux entendirent un bruit étrange qui ressemblait à un grognement. Ils se retournèrent et virent une étrange créature qui semblait prête à attaquer. On aurait dit un loup mais avec des griffes encore plus longues et tranchantes. On aurait dit de l'acier. Le monstre avait un pelage rouge vif et des yeux doré.



Ils n'avaient jamais vu une chose pareille. Il y avait des monstres à Arcadia mais celui qui se trouvait devant eux semblait différent. La créature fonça droit sur eux. Alfonso avait eu le réflexe de s'enfuir avant d'être attaqué. Il était très rapide et agile. De Loco avait beaucoup de mal à le suivre.



Tout à coup, il entendit le monstre pousser un hurlement de douleur. Les deux Valuans se retournèrent et virent la bête étendue sur le sol. Un adolescent aux cheveux châtains mi-longs couru droit vers eux.



«Est-ce que ça va?, demanda-t-il.


-Vous avez eu de la chance, ce truc a failli vous tailler en pièces!», dit un autre garçon.


Alfonso et De Loco furent étonnés de voir que c'était en fait une jeune fille aux allures de garçon manqué. Ses cheveux rouge étaient très courts.


«Les femmes ne sont plus ce qu'elles étaient...», marmonna le blond avant de recevoir un coup de coude de la part de l'autre homme.


Ce n'était pas le moment de discuter. La bête se relevait en grognant de rage. L'adolescente sortit son épée.


«Ne restez pas ici!», dit l'épéiste.


Alfonso et De Loco s'éloignèrent rapidement tandis que l'adolescente fonçait sur la créature. Elle évita de justesse le coup de griffe avant de lui donner un bon coup de poing. Le jeune mage était occupé à réciter une incantation alors la guerrière devait s'assurer de le protéger entre temps. Le garçon leva la main vers le monstre et lança un sort électrique, mais il rata sa cible. Din lui dit de ne pas abandonner et de réessayer.


La bête se jeta sur elle. La jeune épéiste se débattait du mieux qu'elle pouvait. Son ami attrapa le monstre par la queue et l'envoya contre le sol. Il ne s'entraînait pas seulement à la magie, mais aussi au combat à main nue. L'adolescent se jeta sur son adversaire et lui donna un puissant coup de pied. L'épéiste vint alors attaquer d'un coup d'estoc. Sa lame transperça les côtes de la créature. Celle-ci retomba inerte lorsque la guerrière retira son arme.


Les deux amiraux, qui avaient observé le combat, étaient bouche bée. Même s'ils étaient encore débutants, ces jeunes avaient le potentiel pour devenir de bons soldats.



La jeune fille aux cheveux rouges leva la tête lorsqu'elle les vit approcher. Les deux adolescents dévisageaient les étrangers.L'un d'eux était un jeune homme, probablement dans la vingtaine. Il avait un visage fin, des traits délicats, un regard supérieur, même hautain...Il avait tout l'apparence d'un noble. Il portait une chemise blanche, une veste élégante à manches longues et un pantalon noir. Visiblement, il prenait vraiment soin de son apparence tellement sa décoration sur son épaule brillait. Cela ressemblait un peu à une pièce d'armure, en or, décorée de médailles. Un homme important, à coup sûr...


L'autre, était beaucoup plus petit qu'eux. Il avait les cheveux violets, coiffés en coupe champignon. Il devait avoir à peu près le même âge que le blond. D'après ses habits, c'était sûrement un autre noble. Il portait une chemise verte brodée d'or, des bottes assorties et un pantalon noir. Ses yeux étaient cachés derrière une épaisse paire de lunettes rouge et noire. Les deux jeunes observaient surtout le scaphandre qui recouvrait sa tête et le dispositif sur le torse. Un homme plutôt étrange.


La jeune fille essaya de se montrer amicale et polie. Elle tendit la main vers l'un d'eux et se présenta.


«Je m'appelle Din Redfire et lui c'est Maest Sorel. Et vous êtes...?», demanda-t-elle.


Din était très sociale et avait de la facilité à communiquer avec les autres. Cependant, elle n'était pas très à l'aise parce que c'était la première fois qu'elle rencontrait des gens de la noblesse. Maest était un peu plus timide. Il ne savait pas trop quoi dire.


«Je suis Alfonso Valdez, premier amiral de l'armada de Valua , dit-il avec une pointe de dédain dans son regard.


-Je m'appelle De Loco, je suis aussi un amiral, ajouta celui-ci sans serrer la main de l'épéiste.


-Il faudrait partir d'ici. Ce n'est pas un endroit sûr et le soleil va bientôt se coucher», dit Maest.


Ils hochèrent la tête et suivirent le mage et l'épéiste. Ces derniers se posaient beaucoup de questions. D'où venait ces deux nobles? Comment étaient-ils arrivés ici? Qu'est-ce qu'ils pouvaient faire pour les aider à rentrer chez eux? Maest et Din espéraient trouver des réponses une fois arrivés au village.
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MessagePosté le: 24 Mai 2007, 22:59    Sujet du message: Répondre en citant

Chapitre 4: Compagnons d'infortune





Lorsqu'ils arrivèrent chez Din, Alfonso et De Loco racontèrent ce qui s'est passé. Ils ignoraient également comment ils avaient survécus. L'épéiste eu la même réaction que son oncle lorsqu'elle appris qu'ils venaient d'Arcadia. Maest leur dit que c'était une légende assez populaire auprès des jeunes enfants. L'histoire parlait d'un monde céleste habité par les anges. Alfonso ricanait et De Loco disait que c'était vraiment n'importe quoi. Il demanda si les gens voyageaient en vaisseaux dans leur monde.



«Oui sauf que les nôtres ne volent pas. On les utilise pour voyager en mer, répondit Maest.



-Si je trouve le matériel nécessaire je pourrai reconstruire mon vaisseau et j'apporterai les modifications nécessaires pour qu'il vole, dit De Loco.



-Je ne veux pas vous décourager mais je ne sais pas si ça va marcher, dit l'adolescent.



-Et pourquoi ça!? Je suis un professionnel dans la construction de machines! , s'énerva l'homme aux cheveux violet.



- Ce n'est pas ce que je voulais dire. Je ne doute pas de vos compétences d'ingénieur. Même si vous arrivez à construire un vaisseau qui peut voler, on ne sait pas s'il pourra se rendre à Arcadia. Si leur monde est dans le ciel et qu'il y a bien six lunes, pourquoi on ne les voit pas?», demanda le mage.


L'ingénieur ne savait pas quoi répondre. Alfonso prit la parole.


«Comment va-t-on rentrer alors!?», s'écria t-il.


Din lui répondit qu'il fallait d'abord réparer le vaisseau et ensuite ils verraient. C'était difficile de répondre à cette question pour le moment. Maest remarqua qu'il commençait à se faire tard et dit aux autres qu'il devait rentrer. Din invita les deux amiraux à rester pour quelques temps. Alfonso ne voulait pas rester dans une maison de paysans mais il n'avait pas le choix. Il n'avait nul part où aller.


Din vit son oncle revenir. Ce dernier était partit au village. Il demanda à sa nièce de le suivre. Il semblait visiblement mal à l'aise et hésitait à parler. Din rompit le silence.


«Vous étiez en réunion avec les autres villageois n'est-ce pas?, demanda-t-elle.


-Oui..., répondit-il.


-Ne vous inquiétez pas. Je savais que ça allait arriver tôt ou tard. En tant que maire, vous devez répondre aux demande des villageois.


-Je suis vraiment désolé», dit-il.



Elle le serra dans ses bras, s'efforçant de garder le même sourire puis lui souhaita une bonne nuit avant de partir dans sa chambre.
Le lendemain matin, Din se leva de bonne heure pour préparer le déjeuner. Les deux amiraux venaient de se réveiller également. Elle leur fit signe que c'était prêt.



«Qu'est-ce que c'est?, demanda Alfonso avec dédain.



-Ah ça? Ce sont des oeufs. C'est un truc que les poules pondent, répondit-elle.



-Mais je le sais très bien!



-Pardon. C'est vrai que vous êtes des nobles. Vous mangez quoi d'habitude?



-Des oeufs...



-Alors pourquoi vous faites cette tête? Si vous n'en voulez pas je serais ravi d'en manger, dit Maest en lui prenant une tranche de pain.



-D'où il sort celui-là?», demanda De Loco.



Maest venait toujours manger chez Din parce qu'il vivait seul et qu'il était nul en cuisine. Son amie, elle, était la cuisinière la plus douée qu'il connaissait. Din l'invita à s'assoir et lui donna son assiette. Lorsque le déjeuner fut terminé, l'adolescente leur dit qu'il fallait se rendre à la capitale de Delta pour acheter les outils pour reconstruire le vaisseau. Une fois là-bas ils pourraient trouver des gens pour les aider.



De Loco lui demanda une carte du continent, disant qu'il pourrait se débrouiller. Maest répliqua que la route était dangereuse même s'il avait une carte. Le Valuan ne tenait pas à ce que les deux jeunes viennent avec eux. Finalement, Din accepta de lui donner la carte.
Les deux nobles quittèrent la maison.



Maest demanda à Din s'ils pourraient se débrouiller. Elle lui répondit qu'ils allaient les suivre. Ils partirent donc discrètement derrière eux. Un peu plus tard, Alfonso et De Loco étaient de nouveau dans la forêt où leurs vaisseaux s'étaient écrasés. L'ingénieur se retourna soudainement. L'autre Valuan le regarda bizarrement.



«J'ai cru entendre quelque chose», dit-il.



Alfonso lui dit que ce n'était que son imagination et lui dit qu'il fallait se dépêcher. Il tenait à arriver là-bas le plus vite possible. Après une heure de marche, ils arrivèrent dans une plaine. Au moins, ils étaient sortit de la forêt mais ils ne savaient pas quel chemin prendre pour se rendre à la capitale de Delta. Din ne leur avait pas dit le nom de la ville. Le blond regarda derrière lui un instant et vit les deux adolescents qui étaient juste derrière eux.


Il se retourna en espèrant que c'était une hallucination. Alfonso regarda de nouveau et vit que Din et Maest étaient toujours là. Le garçon aux cheveux châtains le salua d'un signe de la main. De Loco se tourna vers eux également et soupira.


«On peux vous aider?, proposa l'épéiste.


-Pourquoi vous nous suivez?, demanda l'ingénieur.


-On connait cet endroit comme notre poche! Din et moi on est les meilleurs guides que vous pouvez avoir, dit Maest.


-Même avec une carte vous ne pouvez pas vous débrouiller seuls ici», ajouta la fille aux cheveux rouge.


Les deux amiraux n'eurent pas le choix d'accepter. Ils suivirent donc leur...compagnons d'infortune. Le crépuscule arriva rapidement. Le groupe se rendit devant la ville, au moment où les larges portes de pierre se fermaient. Din courut vers les gardes, leur criant d'attendre mais ces derniers l'ignoraient totalement. Elle fonça droit sur eux et leur demanda de les laisser entrer. L'un d'eux lui dit qu'il fallait arriver plus tôt. Leur roi avait ordonné de ne laisser entrer personne à la tombée de la nuit. L'épéiste sortit une bourse et leur dit qu'elle payerait trente pièces d'or s'ils les laissait entrer.


Heureusement, ces derniers finirent par accepter et le groupe put se rendre à l'auberge de la ville. Le lendemain, ils iraient acheter les outils dont ils avaient besoin.
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flo573
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MessagePosté le: 10 Juin 2007, 6:53    Sujet du message: Répondre en citant

Hey, c cool ce que tu écris là! Vivement la suite! ^^
De Loco arrivera à construire sa machine alors? clin d'oeil
Par contre félicitation, tu écris trop bien! tu veux écrire un livre plus tard?
Chui sur que tu aurais toute tes chances de réussir! très heureux
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Din
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MessagePosté le: 10 Juin 2007, 22:46    Sujet du message: Répondre en citant

Ouaaaaaaaaaaaaaissssssss!!! ^__^ J'ai un commentaire! Oui, plus tard j'aimerais en faire un livre(Par contre je remplace les trucs venant du jeu) Merci pour les commentaires très heureux Voilà la suite.

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Chapitre 5: Le saphir royal




Din et Maest avaient choisi de venir à Deltaël, la capitale de Delta, parce que c'était la ville la plus grande du continent. Le matin venu, le groupe quitta l'auberge. Beaucoup de passants regardaient dans leur direction. Les deux amiraux commençaient à trouver cela énervant. Ils arrivèrent finalement au magasin. Maest s'avança vers le comptoir. Avant qu'il n'ait le temps d'ouvrir la bouche, le propriétaire prit la parole.


«Du vent! Les habitants n'ont plus le droit de venir ici. Toute la marchandise est réservée au soldats du royaume. Maintenant que vous le savez, partez immédiatement», dit-il sèchement.


Ils sortirent en vitesse. Alfonso demanda au jeune mage si les marchands étaient toujours comme ça. Apparemment, c'était la première fois que Maest rencontrait un commercant aussi impoli.


«Comment on va faire pour reconstruire le Caméléon?, demanda De Loco.


-On va trouver un autre moyen! Je suis sûre qu'il y a d'autres endroits où on peut trouver des outils, répondit Din.


-Il doit y en avoir à Minkerell», dit Maest.


L'épéiste lui dit qu'il y avait une autre ville pas trop loin et qu'elle n'avait pas trop envie de faire demi-tour. Pour une fois, Alfonso était du même avis. Pour se rendre au village, il fallait passer obligatoirement par la forêt. Il ne tenait pas à retourner là-bas. Le mage finit par accepter d'aller à la ville voisine. Ils retournèrent à l'auberge pour rester une nuit de plus. De Loco commenca à travailler sur les plans du vaisseau. Din vint cogner à la porte. L'amiral soupira et lui dit d'entrer. Elle déposa une assiette sur son bureau.


«Il commence à se faire tard. Vous devriez manger un peu, dit-elle.


-Je n'ai pas faim. Pouvez-vous me laisser tranquille? Je suis occupé!


-Ça fait déjà plusieurs heures que vous travaillez.


-Et alors? Je n'ai pas besoin de vous pour me dire quoi faire. Maintenant, sortez», dit De Loco avec énervement.


Din trouvait qu'il était vraiment têtu, mais sortit sans rien dire.


L'amiral ne la trouvait pas particulièrement antipathique, mais il n'éprouvait pas plus de sympathie pour elle que pour un cafard mort. Il voulait retourner à Valua pour ne plus avoir à supporter son collègue et ces deux adolescents. Il passa donc le reste de la nuit à travailler.


Le lendemain, Din vit qu'il était toujours en train de dessiner les plans du Caméléon. Il n'avait pas mangé et ne semblait pas avoir dormi. Alfonso lui dit qu'il était toujours comme ça. La jeune fille alla voir le Valuan en espèrant qu'il l'écoute, mais ce dernier se montra encore plus froid et agressif. De Loco se mit à hausser le ton et à lui lancer des myriades d'insultes.


Din ne semblait pas du tout affectée et sortit de la pièce en se disant que ça passerait. Maest, qui avait tout entendu, était furieux. Din était assez étonnée de le voir dans cet état parce qu'il se mettait rarement en colère.


«Sérieux, je ne le comprend pas! Tu veux l'aider et il te réponds comme ça!? Je crois que ça ne vaut pas la peine de s'en faire pour des gens aussi peu reconnaissants, dit Maest.


-Tu as peut-être raison, mais..., commenca Din.


-Je ne te comprend pas non plus..., soupira l'adolescent.


-Je suis capable de les supporter, aussi désagréables soit-ils. Tu n'es pas obligé de rester. Je ne veux pas te forcer à les endurer.


-Hey, je n'ai pas l'intention de te laisser seule avec eux! Enfin, je...Je ne leur fait pas confiance c'est tout», dit-il.


Din le remercia avec un sourire. Ils partirent se promener dans la ville en réfléchissant à un moyen d'obtenir les outils et matériaux. Maest lui dit que même s'ils arrivaient à en trouver, ils n'avaient pas les moyens d'en acheter. L'épéiste s'arrêta. En effet, elle n'avait pas réfléchit à ce détail. Elle poussa un soupir avant de reprendre sa marche. Les deux adolescents marchaient en essayant de trouver une solution, mais sans succès.


Soudain, ils entendirent une voix faible les appeler. Une villageoise était accroupie dans une des ruelles. Elle avait une entaille profonde sur une de ses côtes. Ils coururent dans sa direction pour lui venir en aide. À en juger par ses habits, il s'agissait sûrement d'une servante du château. Elle sortit un paquet recouvert de tissus.


«Vous ne pouvez rien faire. C'est une blessure fatale...Prenez-ça et quittez la ville au plus vite. Le roi...il...il est...»,commenca-t-elle.


La servante sentit ses forces l'abandonner et ne put finir sa phrase. Din baissa la tête. Elle ignorait qui était cette personne, mais cette femme semblait tellement désespérée. Maest voulut l'emmener pour l'enterrer lorsque des voix de soldats se firent entendre. Din prit son ami par le bras et courut. Elle ne voulait pas s'enfuir, mais si elle ne l'aurait pas fait, ils seraient tous les deux arrêtés pour un meurtre qu'ils n'avaient pas commis.


Une fois arrivés à l'auberge, ils se laissèrent tomber sur le canapé le plus proche pour reprendre le souffle.


«Qu'est-ce qu'il vous arrive?», demanda Alfonso.


Maest fit signe à l'amiral de les suivre. Ils se rendirent à la chambre où De Loco travaillait sur ses plans. Il déchira la feuille furieusement. Il se retourna en disant qu'ils avaient intérêt à avoir une bonne raison pour le déranger. Les deux adolescents racontèrent ce qui s'était passé. Puis, l'ingénieur demanda à voir ce que l'inconnue leur avait donné. Le tissu recouvrait une boîte bourgogne et dorée. Din reconnut l'emblème de la famille royale de Delta. La boîte contenait un saphir. Des symboles étaient gravés dans la pierre. On aurait dit une langue ancienne. Le saphir était assez gros mais ne dépassait pas la largeur de la paume d'une main. Un joyau de cette taille devait valoir très cher.


«Vous auriez dû laisser ça là-bas. C'est sûrement un objet volé. Si quelqu'un nous voit avec ça, nous sommes fichus», dit De Loco.


Din lui répliqua que cette femme n'avait pas l'air d'une voleuse. L'amiral lui reprocha d'être trop naive.


«Avant de mourir, elle nous as dit de prendre la pierre et de quitter la ville. Ensuite, elle a commencé à dire quelque chose à propos du roi, mais c'est à ce moment qu'elle s'est effondrée», dit l'épéiste.


Tout à coup, ils entendirent des bruits de pas qui semblaient s'approcher de leur chambre. Alfonso cacha la boîte sous un oreiller au moment où quelqu'un cogna à la porte. Le blond leur dit d'entrer. Plusieurs soldats se trouvaient dans le couloir. L'un d'eux leur expliqua qu'une servante s'était enfuie du château avec un objet important. Ils ont trouvé le corps, mais pas ce qu'elle avait prit. L'homme leur demanda s'ils avaient vu quelque chose. Maest leur répondit qu'ils avaient passé la journée à l'auberge.


Sans dire un mot, les soldats allèrent vers les autres chambres. Le mage ferma la porte en soupirant de soulagement. En regardant par la fenêtre, on pouvait voir d'autres gardes qui cherchaient le saphir partout à travers la ville. Le groupe sentait que ce n'était pas un joyau ordinaire...
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flo573
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MessagePosté le: 11 Juin 2007, 9:24    Sujet du message: Répondre en citant

Franchement je trouve ca trop cool! Au fait je peux te poser une question? Pourquoi as-tu appelé l'héroine "Din"? C'est juste histoire de savoir, parce que à la base, le nom ne vient pas de Zelda? très heureux (ps: ce n'est pas une critique, ne le prend pas mal!)
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MessagePosté le: 11 Juin 2007, 11:58    Sujet du message: Répondre en citant

Au fait (dsl pour le double post!) quand tu auras continuer ton histoire, tu pourras m'envoyer la suite stp? très heureux je trouve le scénario super bien, surtout parce qu'il est différent des autres (c'est toujours la même histoire, ramirez revient encore plus fort, ou une lune noire des profondeurs, etc...) et quand c'est bien écrit, on a toujours envie de lire la suite! clin d'oeil
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MessagePosté le: 11 Juin 2007, 16:44    Sujet du message: Répondre en citant

flo573 a écrit:
Franchement je trouve ca trop cool! Au fait je peux te poser une question? Pourquoi as-tu appelé l'héroine "Din"? C'est juste histoire de savoir, parce que à la base, le nom ne vient pas de Zelda? très heureux (ps: ce n'est pas une critique, ne le prend pas mal!)



Le premier personnage que j'ai créer, Din, c'était pour un rpg de Zelda. Et comme c'était mon tout premier personnage, je l'ai gardée pour mes autres histoires.(Et j'ai toujours le même speudo pour la même raison ^^")


Pour ce qui est de la suite, y'a pas de problèmes ^^ par contre va falloir attendre un peu. J'ai écrit les autres chapitres dans un cahier(Que j'ai prêté au frère de mon amie).Quand je vais l'avoir, je vais avancer un peu la fic et je vais retranscrire sur l'ordi.
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flo573
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MessagePosté le: 11 Juin 2007, 16:48    Sujet du message: Répondre en citant

Cool, merci! Toi aussi tu aime bien Zelda? très heureux Tu as déjà jouer au dernier, "Twilight Princess"? J'hésite à l'acheter... sur game cube, bien sur. Enfin, pour ca, faurait déjà que je le trouve! Et, je peux te poser une question(encore?!) ? Tu veux faire quoi plus tard? Tu veux devenir écrivain? clin d'oeil
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MessagePosté le: 11 Juin 2007, 16:53    Sujet du message: Répondre en citant

Oui j'adore Zelda ^^ Et j'ai jouer à Twillight princess...Moi aussi j'ai une question. Pourquoi t'hésite à l'acheter??? Ce jeu est trop bien!(Quoi que trop facile) très heureux Pour ce qui est de ce que je veux faire plus tard, j'aimerais être écrivaine, mais surtout je veux être une mangaka ^^
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flo573
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MessagePosté le: 11 Juin 2007, 19:56    Sujet du message: Répondre en citant

Je trouve ca cool, c'est un beau rêve! Avant, je voulais aussi dessiner des mangas, mais chui pas très fort en dessin alors... T_T
Mais sinon moi aussi je voudrais écrire un livre! En fait, je voudrais faire le tour du monde et écrire un livre sur tout ce que je vis, un peu comme un journal de bord!
Citation:
Pourquoi t'hésite à l'acheter???

Ben, en fait c'est que je peux pas toujours jouer longtemps à la game cube(mes parents sont... assez stricts, si tu vois ce que je veux dire embarrass ), et ca m'embête un peu, car quand j'y joue je préfère bien avancé d'un coup...
Citation:
Ce jeu est trop bien!(Quoi que trop facile)

Tu trouve? il parait qu'il est assez balèze! Enfin, jpense que tu dois être très forte pour les jeux, non? très heureux
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aerikku
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MessagePosté le: 11 Juin 2007, 20:03    Sujet du message: Répondre en citant

flo573 a écrit:
En fait, je voudrais faire le tour du monde et écrire un livre sur tout ce que je vis, un peu comme un journal de bord!


^^ C'est mignon, l'influence de Skies of Arcadia je suppose^^

Citation:
Citation:
Ce jeu est trop bien!(Quoi que trop facile)
Tu trouve? il parait qu'il est assez balèze! Enfin, jpense que tu dois être très forte pour les jeux, non? très heureux


mmm trop facile si on veut hein Rolling Eyes Y'a des passages pas si évident que ça (dans les temples, ou pour trouver les boule de lumière là >_<), juste les boss peut-être qui sont relativement simples mais bien sympa Razz
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MessagePosté le: 11 Juin 2007, 20:09    Sujet du message: Répondre en citant

Citation:
flo573 a écrit:
En fait, je voudrais faire le tour du monde et écrire un livre sur tout ce que je vis, un peu comme un journal de bord!



^^ C'est mignon, l'influence de Skies of Arcadia je suppose^^

Je pense aussi, mais c'est malgré moi! Razz
En tout cas, ca m'a donné envie de voyager, mais bon, ce qui me décoit, c'est que chaque centimètre de la terre a été exploré... Moi, j'aimerai découvrir de nouvelle choses encore jamais vu! clin d'oeil
Citation:
mmm trop facile si on veut hein Y'a des passages pas si évident que ça (dans les temples, ou pour trouver les boule de lumière là >_<), juste les boss peut-être qui sont relativement simples mais bien sympa

Tu es fan aussi de Zelda? Décidemment, je crois que je vais y jouer... Faut que je me l'achète! très heureux
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