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Ma fanfiction, le retour
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Din
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MessagePosté le: 06 Juin 2008, 13:02    Sujet du message: Répondre en citant

Je vais les mettre sur un topic d'abord, après je sais pas. Je vais voir si je peux emprunter un scanner à mon école.
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Din
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MessagePosté le: 06 Juin 2008, 14:18    Sujet du message: Répondre en citant

Chapitre 4: Compagnons d'infortune





Lorsqu'ils arrivèrent chez Din, Alfonso et De Loco racontèrent ce qui c’était passé. Ils ignoraient également comment ils avaient survécus. L'épéiste eu la même réaction que son oncle lorsqu'elle apprit qu'ils venaient d'Arcadia. Maest leur dit que c'était une légende assez populaire auprès des jeunes enfants. L'histoire parlait d'un monde céleste habité par les anges. Alfonso ricanait et De Loco disait que c'était vraiment n'importe quoi. Il demanda si les gens voyageaient en vaisseaux dans leur monde.



«Oui, sauf que les nôtres ne volent pas, on les utilise pour voyager en mer, répondit Maest.



-Si je trouve le matériel nécessaire je pourrai reconstruire mon vaisseau et j'apporterai les modifications nécessaires pour qu'il vole, dit De Loco.



-Je ne veux pas vous décourager mais je ne sais pas si ça va marcher, dit l'adolescent.



-Et pourquoi ça!? Je suis un professionnel dans la construction de machines! , s'énerva l'homme aux cheveux violet.



- Ce n'est pas ce que je voulais dire, je ne doute pas de vos compétences d'ingénieur, mais même si vous arrivez à construire un vaisseau qui peut voler, on ne sait pas s'il pourra se rendre à Arcadia. Si votre monde est dans le ciel et qu'il y a bien six lunes, pourquoi ne les voit-on pas?», demanda le mage.


L'ingénieur ne savait pas quoi répondre.


«Comment va-t-on rentrer alors!?», s'écria Alfonso.


Din lui répondit qu'il fallait d'abord réparer le vaisseau et ensuite ils verraient. C'était difficile de répondre à cette question pour le moment. Maest remarqua qu'il commençait à se faire tard et dit aux autres qu'il devait rentrer. Din invita les deux amiraux à rester pour quelques temps. Alfonso ne voulait pas rester dans une maison de paysans mais il n'avait pas le choix, n’ayant nul part où aller.


Din vit son oncle revenir du village. Il demanda à sa nièce de le suivre. Il semblait visiblement mal à l'aise et hésitait à parler. Din rompit le silence.


«Vous étiez en réunion avec les autres villageois n'est-ce pas?, demanda-t-elle.


-Oui..., répondit-il.


-Ne vous inquiétez pas. Je savais bien que ça arriverait tôt ou tard. En tant que maire, vous devez répondre aux demandes des villageois.


-Je suis vraiment désolé», dit-il.



Din acquiesça et le serra dans ses bras, s'efforçant de garder le même sourire puis lui souhaita une bonne nuit avant de partir dans sa chambre.
Le lendemain matin, l’adolescente se leva de bonne heure pour préparer le déjeuner. Les deux amiraux venaient de se réveiller également. Elle leur fit signe que c'était prêt.



«Qu'est-ce que c'est?, demanda Alfonso avec dédain.



-Ah ça? Ce sont des œufs. C'est un truc que les poules pondent, répondit-elle.



-Mais je le sais très bien!



-Pardon. C'est vrai que vous êtes des nobles. Vous mangez quoi d'habitude?



-Des œufs...



-Alors pourquoi vous faites cette tête? Si vous n'en voulez pas je serais ravi d'en manger, dit Maest en lui prenant une tranche de pain.



-D'où il sort celui-là?», demanda De Loco.



Maest venait toujours manger chez Din parce qu'il vivait seul et qu'il était nul en cuisine. Son amie, elle, était la cuisinière la plus douée qu'il connaissait. Din l'invita à s'assoir et lui donna son assiette. Lorsque le déjeuner fut terminé, l'adolescente leur dit qu'il fallait se rendre à la capitale de Delta pour acheter les outils pour reconstruire le vaisseau. Une fois là-bas ils pourraient trouver des gens pour les aider.



De Loco lui demanda une carte du continent, disant qu'il pourrait se débrouiller. Maest contesta, sachant que la route était dangereuse même doté d’une carte. Le Valuan ne tenait pas à ce que les deux jeunes viennent avec eux. Finalement, Din accepta de lui donner la carte. Les deux nobles quittèrent la maison.



Maest demanda à Din s'ils pourraient se débrouiller. Elle lui répondit qu'ils allaient les suivre. Ils partirent donc discrètement derrière eux. Un peu plus tard, Alfonso et De Loco étaient de nouveau dans la forêt où leurs vaisseaux s'étaient écrasés. L'ingénieur se retourna soudainement. L'autre Valuan le regarda bizarrement.



«J'ai cru entendre quelque chose», dit-il.



Alfonso lui dit que ce n'était que son imagination et lui dit qu'il fallait se dépêcher. Il tenait à arriver là-bas le plus vite possible. Après une heure de marche, ils arrivèrent dans une plaine. Au moins, ils étaient sortit de la forêt mais ils ne savaient pas quel chemin prendre pour se rendre à la capitale de Delta. Din ne leur avait pas dit le nom de la ville. Le blond regarda derrière lui un instant et vit les deux adolescents qui étaient juste derrière eux.


Il se retourna en espérant que c'était une hallucination. Alfonso regarda de nouveau et vit que Din et Maest étaient toujours là. Le garçon aux cheveux châtains le salua d'un signe de la main. De Loco se tourna vers eux également et soupira.


«On peut vous aider?, proposa l'épéiste.


-Pourquoi vous nous suivez?, demanda l'ingénieur.


-On connait cet endroit comme notre poche! Din et moi on est les meilleurs guides que vous pouvez trouver, dit Maest.


-Même avec une carte vous ne pouvez pas vous débrouiller seuls ici», ajouta la fille aux cheveux rouge.


Les deux amiraux n'eurent pas le choix d'accepter. Ils suivirent donc leur...compagnons d'infortune. Le crépuscule arriva rapidement. Le groupe se rendit devant la ville, au moment où les larges portes de pierre se fermaient. Din courut vers les gardes, leur criant d'attendre mais ces derniers l'ignoraient totalement. Elle fonça droit sur eux et leur demanda de les laisser entrer. L'un d'eux lui dit qu'ils auraient dû arriver plus tôt. Leur roi avait ordonné de ne laisser entrer personne à la tombée de la nuit. L'épéiste prit sa bourse et en sortit trente pièces d'or, renégociant leur laisser-passé.


Les deux gardes firent des yeux ronds, étonnés de voir qu’une fille de la campagne pouvait avoir autant d’argent. Ils trouvaient ça même un peu louche…


« Je travaille dans une boulangerie, c’est l’argent que j’ai gagné », expliqua-t-elle.


Din ajouta qu’elle préférait donner plus de deux semaines de salaire plutôt que de rester dehors. Les deux soldats s’échangèrent un regard puis acceptèrent la proposition de l’épéiste. Le groupe put se rendre l’auberge de la ville. Le lendemain, ils iraient acheter les outils dont ils avaient besoin.
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MessagePosté le: 06 Juin 2008, 14:48    Sujet du message: Répondre en citant

Chapitre 5: Le saphir royal




Din avait choisi de venir à Deltaël, la capitale de Delta, parce que c'était la ville la plus grande du continent. Le matin venu, le groupe quitta l'auberge. Beaucoup de passants regardaient dans leur direction. Les deux amiraux commençaient à trouver cela énervant. Ils arrivèrent finalement au magasin d’outils. Maest s'avança vers le comptoir. Avant qu'il n'ait le temps d'ouvrir la bouche, le propriétaire s’écria :


«Du vent! Les habitants n'ont plus le droit de venir ici. Toute la marchandise est réservée aux soldats du royaume. Maintenant que vous êtes informés, partez immédiatement», dit-il sèchement.


Ils sortirent en vitesse. Alfonso demanda au jeune mage si les marchands étaient toujours comme ça. Apparemment, c'était la première fois que Maest rencontrait un commerçant aussi impoli.


«Comment on va faire pour reconstruire le Caméléon?, demanda De Loco.


-On va trouver un autre moyen! Je suis sûre qu'il y a d'autres endroits où on peut trouver des outils, répondit Din.


-Il doit y en avoir à Minkerell», dit Maest.


L'épéiste lui dit qu'il y avait une autre ville pas trop loin et qu'elle n'avait pas trop envie de faire demi-tour. Pour une fois, Alfonso était du même avis. Pour se rendre au village, il fallait passer obligatoirement à travers la forêt. Il ne tenait pas à retourner là-bas. Maest leur proposa d’aller dans les autres magasins, mais les autres marchands disaient tous la même chose : les civils n’avaient plus le droit de s’équiper en outils parce que la marchandise allait être livrée à l’armée.


Ayant passé la journée à voir toutes les boutiques de la ville, le groupe retourna à l’auberge pour rester une nuit de plus. Ils n’avaient pas le choix d’aller à une ville voisine.


De Loco commença à travailler sur les plans de son vaisseau. Din vint cogner à la porte. L'amiral soupira et lui dit d'entrer. Elle déposa une assiette sur son bureau.


«Il commence à se faire tard. Vous devriez manger un peu, dit-elle.


-Je n'ai pas faim. Pouvez-vous me laisser tranquille? Je suis occupé!


-Ça fait déjà plusieurs heures que vous travaillez.


-Et alors? Je n'ai pas besoin de vous pour me dire quoi faire. Maintenant, sortez», dit De Loco avec énervement.


Din trouvait qu'il était vraiment têtu, mais sortit sans rien dire.


L'amiral ne la trouvait pas particulièrement antipathique, mais il n'éprouvait pas plus de sympathie pour elle que pour un cafard mort. Il voulait retourner à Valua pour ne plus avoir à supporter son collègue et ces deux adolescents. Il passa donc le reste de la nuit à travailler.


Le lendemain, Din vit qu'il était toujours en train de dessiner les plans du Caméléon. Il n'avait pas mangé et ne semblait pas avoir dormi. Alfonso lui dit qu'il était toujours comme ça. La jeune fille alla voir le Valuan en espérant qu'il l'écoute, mais ce dernier se montra encore plus froid et agressif. De Loco se mit à hausser le ton et à lui lancer des myriades d'insultes.


Din sortit de la pièce en se disant que ça passerait. Maest, qui avait tout entendu, était furieux. L’adolescente était assez étonnée de le voir dans cet état parce qu'il se mettait rarement en colère.


« Je ne le comprend pas! Tu veux l'aider et il te répond comme ça!? Je crois que ça ne vaut pas la peine de s'en faire pour des gens aussi peu reconnaissants, dit Maest.


-Tu as peut-être raison, mais..., commença Din.


-Je ne te comprends pas non plus..., soupira l'adolescent.


-Je suis capable de les supporter, aussi désagréables soit-ils. Tu n'es pas obligé de rester. Je ne veux pas te forcer à les endurer.


-Hey, je n'ai pas l'intention de te laisser seule avec eux! Enfin, je...Je ne leur fait pas confiance c'est tout», dit-il.


Din le remercia avec un sourire. Ils partirent se promener pour laisser le temps à l’amiral de se calmer avant de se rendre à la ville suivante. Soudain, ils entendirent une voix faible les appeler. Une villageoise était accroupie dans une des ruelles. Elle avait une entaille profonde sur une de ses côtes. Ils coururent dans sa direction pour lui venir en aide. À en juger par ses habits, il s'agissait sûrement d'une servante du château. Elle sortit un paquet recouvert de tissus.


«Vous ne pouvez rien faire. C'est une blessure fatale...Prenez-ça et quittez la ville au plus vite. Le roi...il...il est...», commença-t-elle.


La servante sentit ses forces l'abandonner et ne put finir sa phrase. Din baissa la tête. Elle ignorait qui était cette personne, mais cette femme semblait tellement désespérée. Maest voulut l'emmener pour l'enterrer lorsque des voix de soldats se firent entendre. Din prit son ami par le bras et courut. Elle ne voulait pas s'enfuir, mais si elle ne l'aurait pas fait, ils seraient tous les deux arrêtés pour un meurtre qu'ils n'avaient pas commis.


Une fois arrivés à l'auberge, ils se laissèrent tomber sur le canapé le plus proche pour reprendre leur souffle.


«Qu'est-ce qui vous arrive?», demanda Alfonso.


Maest fit signe à l'amiral de les suivre. Ils se rendirent à la chambre où De Loco travaillait sur ses plans. Il déchira furieusement la feuille sur laquelle il était en train de travailler et se retourna les menaçant d’avoir une bonne raison pour le déranger. Les deux adolescents racontèrent ce qui s'était passé. Puis, l'ingénieur demanda à voir ce que l'inconnue leur avait donné. Le tissu recouvrait une boîte bourgogne et dorée. Din reconnut l'emblème de la famille royale de Delta. La boîte contenait un saphir. Des symboles étaient gravés dans la pierre. On aurait dit une langue ancienne. Le saphir faisait la largeur de la paume d'une main. Un joyau de cette taille devait valoir très cher.


«Vous auriez dû laisser ça là-bas. C'est sûrement un objet volé. Si quelqu'un nous voit avec ça, nous sommes fichus», dit De Loco.


Din lui répliqua que cette femme n'avait pas l'air d'une voleuse. L'amiral lui reprocha d'être trop naïve.


«Avant de mourir, elle nous as dit de prendre la pierre et de quitter la ville. Ensuite, elle a commencé à dire quelque chose à propos du roi, mais c'est à ce moment qu'elle s'est effondrée», dit l'épéiste.


Tout à coup, ils entendirent des bruits de pas qui semblaient s'approcher de leur chambre. Alfonso cacha la boîte sous un oreiller au moment où quelqu'un cogna à la porte. Le blond leur dit d'entrer. Plusieurs soldats se trouvaient dans le couloir. L'un d'eux leur expliqua qu'une servante s'était enfuie du château avec un objet important. Ils ont trouvé le corps, mais pas ce qu'elle avait prit. L'homme leur demanda s'ils avaient vu quelque chose. Maest leur répondit qu'ils avaient passé la journée à l'auberge.


Sans dire un mot, les soldats allèrent vers les autres chambres. Le mage ferma la porte en soupirant de soulagement. En regardant par la fenêtre, on pouvait voir d'autres gardes qui cherchaient le saphir partout à travers la ville. Ils sentaient que ce n'était pas un joyau ordinaire...
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Din
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MessagePosté le: 09 Juin 2008, 12:40    Sujet du message: Répondre en citant

Chapitre 6: Le monarque de Deltaël



Le roi, Harken XVI, était connu comme étant un bon souverain et un puissant guerrier. Il avait toujours eu de bonne relation avec les autres pays. Tous le monde savait que son pays ne connaîtrait jamais la guerre durant son règne. Cependant, les habitants ont remarqué que l'atmosphère était tendue à Deltaël. La majorité des magasins n'avaient plus le droit de vendre leurs produits aux villageois. Tout était réservé aux soldats du royaume. Les habitants du village de Minkerell recevaient autrefois la protection des gardes venant de Deltaël. Mais un jour, le roi cessa d'envoyer ses soldats et les villageois furent obligés de se défendre par leurs propres moyens.


Au palais, la tension montait de plus en plus. Harken était très nerveux. Une servante s'était enfuie avec un saphir d'une grande importance. L'invité du roi, un homme blond, perdait patience.


«Alors!? Où se trouve cette pierre? Je n'arrive pas à croire que j'ai demandé votre aide. Ça me dégoûte!, s'exclama-t-il avec fureur.

-Je vous en prie! Je sais que vous avez du mépris envers mon peuple. C'est bien normal après ce que mes ancêtres ont fait. Je tiens à vous aider. Nous allons retrouver le saphir, je vous le promet, dit le roi.

-J'espère pour vous...Ce joyau permet d'identifier le Feïress, celui qui pourra sauver notre peuple. Si vous voulez la survie des habitants de ce royaume, ne pensez pas à nous trahir.

-Lord Reyson, comme je vous l'ai dit, je suis de votre coté tant que mon peuple est en sécurité», répondit le roi.


Un garde arriva dans la salle pour donner son rapport. Il n'avait pas trouvé le joyau, mais à l'auberge, il y avait deux étrangers suspects. À la demande du roi, le soldat décrivit les deux individus. Reyson écarquilla les yeux et demanda à voir ces gens. Le roi se posait des questions, mais il ordonna au garde d'aller chercher les étrangers.

Pendant ce temps, Alfonso, Din, Maest et De Loco se préparaient à partir pour se rendre à la ville voisine. Ils se demandaient s'ils devaient prendre le saphir avec eux. L’amiral aux cheveux blonds prit la pierre sans hésiter. Bien qu'il était déjà riche, il ne ratait jamais une occasion d'avoir encore plus d'argent.

À la sortie de l'auberge, un soldat vint à leur rencontre. Il demanda aux amiraux de le suivre.

« Hein!? Pourquoi seulement eux ?, demanda Din.

-Vous êtes avec ces deux là ? », demanda le garde.

L’épéiste lui répondit que c’était le cas. L’homme emmena donc les deux adolescents.

Din regretta de s’être mise dans cette situation. Ils s’étaient retrouvés tous les quatre dans une cellule.

« Oh merde…, marmonna-t-elle.

-Bravo Din, ÇA c’était vraiment brillant ! », dit Maest avec sarcasme.

Elle resta silencieuse, sachant très bien que son ami avait raison de lui faire des reproches. Des bruits de pas se firent entendre. Les quatre détenus attendaient avec appréhension leur visiteur. Un homme aux cheveux blonds et aux yeux gris acier entra dans la salle. D’après ses vêtements, on pouvait penser que c’était un mage de rang supérieur. Il y avait trois rangs chez les mages élémentaux. Maest était un apprenti. Avec de l’entraînement, il pourrait devenir officiellement un mage.


La longue toge de l’inconnu, qui était rouge et or, avait des symboles dorés sur les manches. Ces motifs se retrouvaient sur les uniformes des généraux magiciens de tous les pays. Seul les gens au rang de sage avaient le droit d’avoir ces symboles sur leur habits.
L’homme appela un soldat et donna l’ordre de commencer la fouille.


« Hey ! Attention où vous mettez les mains ! », lui cria Din.


Alfonso trouvait que ce n’était pas une façon de traiter une femme. Le garde lui fit la remarque que ça ne ressemblait pas à une fille. Le commentaire lui valu une énorme gifle de la part de Din. Le soldat prit violemment le bras de l’adolescente et le serra. Après un moment, il la relâcha en lui lançant un regard menaçant. Puis il alla fouiller les trois autres. Il sortit une boîte qui se trouvait dans la poche du noble aux cheveux blonds.


Le sage l’ouvrit et poussa une exclamation. Le saphir était bel et bien à l’intérieur, mais quelque chose avait changé.


« Vous…Vous êtes…, commença-t-il.


-Lord Reyson ? Quelque chose ne va pas ? », demanda le garde.


Reyson s’avança et prit et le bras d’Alfonso. Ce dernier essaya de se dégager tandis que le sage relevait sa manche. L’amiral commença à avoir peur lorsque Reyson sortit un poignard.


« Mais vous êtes complètement malade !!! », cria Alfonso en le poussant de toutes ses forces.


Reyson se releva en remettant son arme dans son fourreau et sortit, laissant le groupe enfermé dans la cellule. Il revint dans la salle du trône.


« Alors ?…, demanda le roi.


-Je l’ai retrouvé, mais regardez ces symboles, dit le sage.


-Ils n’étaient pas là avant, non ?


-Exactement. L’espoir revient plus vite que je ne le pensais », dit Reyson avec un sourire.


Pendant ce temps, la confusion régnait parmi le groupe. Une jeune femme aux cheveux blonds et aux yeux bleu nuit entra, leur apportant de la nourriture et de l’eau. Son teint pâle prit une teinte rosé lorsqu’elle croisa le regard d’Alfonso.


« Euh…Je…Veuillez excuser les manières de Lord Reyson. Vous serez bientôt libre et accueilli en héros, dit-elle.


-De quoi parlez-vous ?, demanda le Valuan aux cheveux blonds.


-Vous verrez bientôt. Pour l’instant, tout ce que je peux vous dire c’est que nous avons besoin de vous. Au fait, je m’appelle Meryl, et vous ?


-Alfonso Valdez », répondit-il.


Meryl lui fit un sourire avant de s’en aller. Le groupe ne comprenait plus rien. Ils furent obligés de passer la nuit dans le donjon du château. Le lendemain soir, un homme vint les rencontrer. C’était un vieillard qui travaillait comme domestique. Il leur révéla que sa fille, Rena, était celle qui s’était enfuie avec le saphir. L’homme leur dit de le suivre, mais Alfonso protesta.


« Ça suffit ! Quelqu’un peut m’expliquer ce qui se passe ? Je ne comprends plus rien à cette histoire !!! », s’énerva-t-il.
L’homme lui expliqua qu’autrefois le continent de Delta était une partie de l’empire de Feni-ore . Les habitants, les Eres, étaient de puissants mages utilisant les pouvoir de l’eau et de la foudre. Après la guerre , la majorité du continent s’est effondrée. Une légende racontait que le Feïress sera celui qui apportera la prospérité au peuple Eres.


« Alors ces gens pensent qu’Alfonso est leur…euh Feïress, mais c’est quoi exactement ?, demanda Din.


-Je m’en fiche ! Je ne vais pas rester avec ces gens après que l’un d’eux ait essayé de m’ouvrir le bras ! », s’exclama Alfonso.


Le vieil homme leur dit qu’il allait les aider à s’échapper. Ils s’échangèrent un regard et suivirent le servant en silence.
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MessagePosté le: 09 Juin 2008, 14:28    Sujet du message: Répondre en citant

Toujours aussi bien heureux
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MessagePosté le: 09 Juin 2008, 14:41    Sujet du message: Répondre en citant

Hé!petite faute... "Une jeune femme aux cheveux blonds et aux yeux bleu nuit entra,..."

un petit "s" à bleu!!!
Je suis un peu relou!

Sinon je trouve le texte toujours aussi bien, c'est très agréable a lire.

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MessagePosté le: 10 Juin 2008, 22:33    Sujet du message: Répondre en citant

Normalement bleu ça aurait prit un "s" sauf dans ce cas-ci parce que j'ai écrit qu'elle avait des yeux bleu nuit. Dans ce temps là, le bleu ne s'accorde pas.

Merci de continuer à lire mon histoire ^^ Pour l'instant je n'ai pas le choix de prendre une pause à cause des examens de fin d'année, mais après ça, c'est la graduation et fin de l'école donc j'aurai plus de temps libre heureux
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MessagePosté le: 12 Juin 2008, 17:05    Sujet du message: Répondre en citant

Chapitre 7 : Fuite




Les deux amiraux ignoraient encore dans quelle situation ils étaient. Le monde d’Una devenait de plus en plus dangereux. Les Eres, avec l’aide du roi Harken, cherchaient à reprendre les terres qu’ils avaient perdues et les autres continents avaient leurs propres problèmes. Sans le vouloir, les deux Valuans allaient se retrouver au cœur de tous ces problèmes.


Din, Alfonso, Maest et De Loco continuaient de suivre le vieil homme. Soudain, ils entendirent un garde donner l’alerte. Ils n’avaient pas été repérés encore, mais d’après ce qu’ils avaient entendu, quelqu’un s’était infiltré dans le château. Le groupe dut courir pour éviter les gardes. Ils se retrouvèrent bientôt dans une impasse et ils remarquèrent que De Loco n’était plus avec eux.


« Qu’est-ce qu’on fait maintenant !?, s’écria Alfonso, prit de panique.


- Il va falloir faire demi-tour et éliminer les soldats sur notre route, dit Din en sortant son épée.


-Qu…Quoi!?», s’exclama Alfonso.


Din lui dit qu’elle ne se battait pas contre les gens par plaisir. Maest ajouta qu’il y avait un civil parmi eux et qu’il fallait se battre pour le défendre et aussi pour leur propre survie. Alfonso tremblait de peur. Il sortit sa rapière, mais il semblait très nerveux.


« Quelque chose ne va pas?, demanda Din.


-Hein ?…Non, tout va bien! Ne me sous-estimer pas! Je pourrais disposer de ces vermines moi-même, mais…, commença le noble.

-Vous êtes amiral non? Les champs de bataille vous sont familiers. À moins que vous aillez peur…», dit-elle.


Din semblait avoir touché la corde sensible. Alfonso partit devant eux, tenant la rapière fermement. Il n’allait quand même pas perdre la face devant cette épéiste débutante. Il avait son honneur à défendre.


Le groupe avança avec prudence. Ils étaient en formation triangulaire. Alfonso était devant tandis que Maest et Din étaient derrière lui, chacun de leur côté. De cette façon, ils pouvaient protéger plus facilement le vieil homme. Ils espéraient retrouver De Loco en évitant les combats inutiles.


Cette fois, leurs ennemis étaient humains. S’ils rencontraient des soldats en chemin, ils devaient essayer de les assommer. Ils espéraient ne pas avoir à en tuer… Un soldat les repéra dans l’un des couloirs. Din fit signe au vieil homme de reculer.


La première pensée d’Alfonso fut de s’enfuir, mais il serait humilié et déshonoré. Il courut vers le garde et l’attaqua d’un coup d’estoc. Son adversaire avait bloqué l’attaque avec le plat de son épée et s’apprêtait à riposter. Alfonso recula, tentant de cacher sa peur.


Din et Maest virent qu’ils devaient lui venir en aide, mais ils n’eurent pas le temps d’agir. Alfonso avait trébuché et il avait eu le réflexe de lever son arme. L’adolescente écarquilla les yeux. Son ami était dans le même état de choc.


Le blond leva la tête et vit le corps inerte du soldat empalé sur la lame. Il dégagea son arme tout en gardant les yeux rivés sur le cadavre. Il était aussi choqué que les deux autres. Maest proposa d’aller devant. Alfonso hocha la tête silencieusement.


La jeune fille aux cheveux rouge lui dit que ça pouvait arriver et qu’elle savait qu’il n’avait pas fait exprès. Le mage préférait ranger son livre de sort et utiliser ses poings pour que ce genre de chose ne se réitère plus.

Pendant ce temps, De Loco se trouvait dans un autre couloir. Il n’avait pas retrouvé les autres, mais il n’avait pas été repéré. Soudain, des bruits de pas se firent entendre. Il fut prit d’une forte migraine.


« …Qu’est-ce qui se passe!? », se demanda-t-il.


Il entendait les pas qui s’approchaient. Le bruit résonnait dans sa tête. De Loco voulut s’éloigner, mais il arrivait à peine à tenir debout. La douleur devint insupportable. L’amiral s’écroula sur le sol. Les pas s’arrêtèrent juste à côté de lui. Quelqu’un se pencha et le secoua avec douceur.


« Vous vous sentez mal ? Est-ce que vous pouvez m’entendre? »,demanda la personne.


La voix semblait lointaine, mais De Loco pouvait déduire qu’il s’agissait d’une femme. L’inconnue répéta la question, mais l’amiral perdit connaissance. Elle entendit les gardes approcher. Sans perdre de temps, elle prit l’homme inconscient et se sauva en le portant sur son dos.


De leur côté, les autres cherchaient toujours l’autre Valuan. Alfonso s’arrêta et prit la parole.


« Pourquoi est-ce qu’on ne cherche pas la sortie? J’en ai assez de cette course dans les couloirs!, s’exclama-t-il.

-Je pourrais vous montrer le chemin, mais il faudrait retrouver votre ami avant », dit le vieil homme.


Alfonso, visiblement en colère, répliqua qu’ils n’étaient amis. Maest lui dit que ce n’était pas une raison pour le laisser là. Ils entendirent quelqu’un arriver. C’était une jeune femme probablement dans la vingtaine. Ses cheveux bleus étaient attachés en chignon. Elle portait l’autre amiral sur son dos.


« Qui êtes-vous?, demanda Alfonso.

-Est-ce vraiment le moment de demander ça? Il faut sortir d’ici! »,dit l’adolescente.


Le vieillard qui les accompagnait leur montra le chemin pour les guider vers la sortie.


Ils descendirent les escaliers, traversèrent plusieurs couloirs et arrivèrent à l’extérieur du château, près de l’une des sorties de la ville. Il faisait nuit, c’était donc l’occasion ou jamais de s’enfuir dans les bois. La visibilité était très mauvaise à cause de la brume qui s’installait. L’inconnue aux cheveux bleus s’arrêta.


«Ce brouillard…Oh non!», s’écria-t-elle.

Elle se tourna vers les autres et leur dit de se couvrir le nez et la bouche. Ils s’exécutèrent en vitesse. Soudain, un événement étrange se produisit. Devant eux s’ouvrir une fissure. C’était comme si l’air se déchirait. Un gaz rougeâtre sortit de la fissure. La jeune femme, alarmée, dit aux autres de courir, mais il était trop tard. D’autres fissures s’ouvrirent autour d’eux.


«Mais qu’est-ce que c’est que ça!?, s’écria Alfonso.


-Ce n’est pas le moment de poser des questions. Sortez vos armes!», dit l’inconnue.


C’est à ce moment qu’une créature d’une laideur indescriptible sortit de l’une des fissures. Le vieil homme fut pris de panique. Jamais il n’avait vu une chose pareille. Alfonso, Maest et Din étaient tout aussi terrifiés. La jeune femme déposa De Loco sur le sol et sortit une baguette qui retenait son chignon. Ses cheveux tombèrent sur ses épaules.
Elle pointa la baguette sur le monstre et l’instant d’après, de minces filets noirs enveloppèrent la créature et l’étouffèrent.


Alfonso et Din en profitèrent pour l’attaquer. L’épée de l’adolescente fut plantée dans le torse du démon tandis que la rapière de l’amiral transperça lui transperça la gorge. Le monstre avait été vaincu.


«Il faut se dépêcher de partir avant d’être à nouveau attaqués», dit le mage.


L’inconnue prit l’amiral inconscient sur son dos et couru, suivit par le reste du groupe. Le gaz les aveuglaient et les ralentissaient. Le vieil homme sentait ses jambes devenir lourdes. Le jeune mage prit son bras pour l’aider à courir. Après un long moment, ils arrivèrent enfin à s’éloigner du gaz. Au loin, ils pouvaient apercevoir le village d’Elross.


À l’entrée du village, un jeune soldat vint à leur rencontre. Il leva sa torche pour mieux voir les visages des étrangers. Il y avait deux individus assez différents du reste du groupe. L’un d’eux était inconscient tandis que les autres étaient visiblement exténués.


« Avez-vous besoin d’aide?, demanda le soldat.


-Oui, cet homme a eu un malaise et ces gens ont besoin de se reposer», répondit la jeune femme aux cheveux bleus.


L’homme hocha la tête et porta De Loco jusqu’à sa maison. Il invita le reste du groupe à entrer. Le vieillard remercia Din et Maest de l’avoir escorté jusqu’à Elross. Il voulait leur offrir quelque chose, mais il n’avait rien prit avant de quitter le château. L’adolescente lui répondit qu’ils ne l’avaient pas aidé pour obtenir quelque chose en échange. Le soldat demanda au vieil homme s’il avait été blessé.


« Non, je vais très bien. Je vais aller chez mon gendre et rester ici quelques temps. Je dois aussi lui dire ce qui est arrivé à ma fille, dit-il.


-Pardon…, s’excusa Maest en baissant la tête.

-Ce n’est pas de votre faute, ne vous en faites pas. Pouvez-vous venir me voir demain? La maison de mon gendre se trouve juste à côté du magasin d’armes. Il y a une chose dont je dois vous parler», dit l’homme avant de partir.


Le soldat leur montra des chambres vides et s’excusa, disant qu’il ne pouvait pas s’occuper de celui qui était inconscient. Il était de garde pour la nuit. Din lui dit qu’ils allaient se débrouiller. Le jeune homme se dépêcha de retourner à son poste.


Normalement, les gardes ne laissaient entrer personne la nuit sauf dans les rares exceptions. Par contre, quitter son poste était interdit en tout temps.


« J’espère juste qu’il ne va pas avoir de problèmes», dit Maest.


Le jeune mage se demandait également si le Valuan s’était réveillé. L’inconnue, qui avait trouvé De Loco, suivit l’adolescent. Elle lui dit qu’elle était médecin.


L’homme aux cheveux violets était toujours étendu et immobile. À cause de ses lunettes, on ne pouvait pas savoir si ses yeux étaient ouverts ou fermés. La jeune femme s’approcha. De Loco semblait encore inconscient, mais les traits de son visage étaient crispés. Il avait l’air de souffrir. La jeune femme fronça les sourcils.


« Non…Se pourrait-il qu’il ait inhalé une trop grande quantité de Destelphot?»


Maest se tourna vers elle, visiblement confus. Elle lui expliqua que le Destelphot était un poison provenant du monde des démons. Il y avait quelques fissures connectant les deux mondes.


« Vous parlez des fissures que nous avons vus tout à l’heure», demanda Maest.


Le médecin acquiesça d’un air grave. Le reste du groupe avait été exposé au poison, mais personne n’en avait respiré assez longtemps pour être malade. De plus, De Loco avait perdu connaissance avant d’avoir respiré le gaz. La jeune femme prit le poignet droit de l’amiral et releva son gant pour faire une dernière vérification. Elle soupira de soulagement.


« Au moins, nous sommes sûrs que ce n’est pas ce genre d’empoisonnement. Si ce serait le cas, ses veines seraient enflées et auraient prit une couleur bourgogne», dit-elle.


Maest lui dit qu’il était probablement juste épuisé à cause du manque de sommeil et de nourriture. La guérisseuse quitta la pièce et expliqua aux autres ce qu’il s’était passé et quels étaient ces étranges fissures.


«Si vous voyez encore la présence de ce genre de brouillard, fuyez aussitôt. Pour ce qui de l’autre homme, il n’a rien de grave. Un peu de repos et des médicaments contre la migraine devraient suffire. Je vais devoir partir maintenant, au revoir et faites attention à vous», dit-elle avant de sortir de la maison.


Alfonso soupira et se dirigea vers l’une des pièces en se plaignant du manque d’espace. Maest et Din commençaient à être habitués. Le mage remarqua soudainement qu’il n’y avait que deux autres chambres.


« Euh vous allez devoir partager une chambre, dit Din.


-Quoi!? Mais…, commença le noble.


-Je ne vais quand même pas dormir avec vous! »,dit l’épéiste en lui fermant la porte au nez.


Maest ajouta que ce n’était pas très respectueux de laisser une fille dormir sur le plancher. Alfonso répliqua que ce n’était pas son intention avant de s’en aller furieusement dans l’autre chambre en claquant la porte. L’adolescent resta devant les deux chambres. Il se tourna vers le salon.
Heureusement, il y avait un fauteuil qui semblait assez confortable. Il se tourna une dernière fois vers les deux portes.


«C’est ça, bonne nuit! », dit-il.
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minti
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MessagePosté le: 26 Juin 2008, 16:49    Sujet du message: Répondre en citant

Bon ! J'ai mis ta petite fic sur le site, mais pour celle la je fais quoi, je vire à nouveau tous les autres chapitres ? >_<
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Leurs légendaires malentendus et leurs ressentiments n'avaient fait que s'amplifier, mais la panique gagna vraiment le monde des hommes quand ils apprirent que les femmes avaient la bombe atomique. Jacques Sternberg
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MessagePosté le: 26 Juin 2008, 17:31    Sujet du message: Répondre en citant

Non, pas pour tout de suite en tout cas. Je vais rattraper la réecriture de tous mes chapitres avant. (Je te rassure, c'est la version finale cette fois.)
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MessagePosté le: 26 Juin 2008, 20:51    Sujet du message: Répondre en citant

Ok, mais y'a pas de problème sinon clin d'oeil Merci pour ton soutien continu au site !
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Leurs légendaires malentendus et leurs ressentiments n'avaient fait que s'amplifier, mais la panique gagna vraiment le monde des hommes quand ils apprirent que les femmes avaient la bombe atomique. Jacques Sternberg
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Yuen
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MessagePosté le: 30 Juil 2008, 22:32    Sujet du message: Répondre en citant

Voici mes remarques et suggestions pour le prologue et le chapitre 1. ^^
(**petite modification ^^)

Prologue: Guerre du passée

"Une armée d'hommes et de femmes faisait face à une horde de monstres et de démons (où parmi eux...) Parmi eux, il y avait même des humains. Des enfants d'âges différents allaient aussi participer à cette guerre qui s'annonçait particulièrement violente. Le ciel était noir, c'était une nuit froide."
Le ciel était noir. La nuit était froide.

"Les nuages annonçaient de la pluie voire un orage, mais c'était le sang qui risquait de couler sur le sol plus abondamment que la pluie... "
Les menaçants nuages obscurcissant la voûte céleste auguraient un orage imminent, mais bien plus que la pluie, c’était le sang qui risquait de couler à flot…


"À la tête du clan adverse se trouvait un homme à la peau aussi blanche que de la neige. (aussi blanche que la neige) Ses yeux gris acier lui donnaient un regard menaçant, presque inhumain. À vrai dire, cet homme, qui n’avait plus que la haine habitant son cœur, semblait incapable d’éprouver ne serait-ce qu’un peu de compassion ou de pitié. Il se faisait appeler Samael."
Cet homme dont seule la haine habitait/animait son cœur, semblait incapable…


"Le combat commença en même temps que l'orage. La pluie martelait le sol tandis que se mêlaient les bruits du tonnerre, des épées qui s'entrechoquaient, des pistolets et des canons comme une lugubre symphonie. Le sol se couvrait de sang, de pluie et de corps. "
Un premier éclair sembla sonner (ou sonna) le début du combat. La pluie martelait le sol tandis que le bruit du tonnerre, des épées qui s’entrechoquaient, des pistolets et des canons se mêlait, résonnant comme une lugubre mélodie.


"Cette guerre qui semblait avoir duré une éternité, se termina après une semaine. "
Le temps s’était comme suspendu et ce terrible affrontement qui sembla durer une éternité, épuisant les forces de chacun, affaiblissant les deux camps, se termina après une semaine de lutte intense.


"Un homme aux cheveux d'un blond presque blanc, regardait les lieux tristement."
...balaya tristement les lieux du regard.

"À ses pieds gisait le cadavre de Samael. Son corps inerte baignait dans une marre de sang, son épée plantée dans son (le) cœur. Le blond posa les yeux sur son ennemi, la tête pleine de questions. Pourquoi avoir causé autant de violence? Quel était le but de Samael ?"
...comme cherchant les réponses à toutes les questions qui assaillaient son esprit.

"Les gens supposaient qu’il voulait le pouvoir afin de créer un monde chaotique habité par la peur et déserté de l’espoir."
Certains supposaient...

"Il fallait ensuite choisir des (de) nouveaux dirigeants afin de retrouver l’ordre et la paix d’autrefois."

"Des années, des siècles et (puis) des millénaires passèrent."


Chapitre 1 : Les cristaux de lune

Je ne suis pas pour l'indication des POV, je pense que cela se devine d'une part par l'utilisation du "je", d'autre part par son contenu. On peut aisément savoir qui pense.

"Elle m’avait annoncé (m’annonça) que j’étais mort. "

"Plus tard, j’ai retrouvé l’apparence que j’avais dans ma jeunesse et trois paires d’ailes avaient poussé pendant la nuit. Cela faisait de moi un séraphin."
...faisant de moi un séraphin.

"Puisqu’il n’y avait pas d’océan, des petites îles avec des lacs et des chutes d’eau furent crées par la magie pour permettre aux habitants de survivre. Il n’y avait qu’une lune mais cinq autres apparurent. Il y en avait six: rouge, jaune, verte, bleue, pourpre et argent. Sous chacune d’elles se trouvaient un continent avec une civilisation différente."
Six lunes apparurent dans les cieux. Ses astres possédaient un pouvoir et une couleur différente : rouge, jaune, verte, bleue, pourpre et argent. Chacune d’elles veillait sur un continent, une civilisation différente.
Pas trouvé mieux sur l'instant, mais ce passage était un peu maladroit avec la répétition de "il n'y avait" et "Il y en avait" presque consécutivement.

"Ces histoires sur un monde céleste devinrent des contes qu’on (que l’on) racontait aux jeunes enfants. "

"les cheveux tournant vers le gris et il avait des yeux bleus glacials. "
...tirant vers le gris. Et "il avait" alourdit la phrase. "et des yeux..." suffit.
**Après réflexion, "les cheveux grisonnants" c'est tout aussi bien! XD


"ce qui lui a (avait) valu le surnom de "Muraille de fer". "


Les descriptions des perso me semblent à revoir, il faudrait les étoffer un peu et éviter à chaque fois les "il était-il avait" en modifiant légèrement la tournure de la phrase.

C'est un bon début, j'aime beaucoup cette manière de commencer ta fic. On plonge au coeur d'une guerre dont on ne sait rien, on se retrouve en plein suspens dès le départ. C'est bien pensé.

Voilà Voilà ^^
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Et si on visitait la Suède? il y a de jolis lacs, un système téléphonique exceptionnel, des animaux intéressants dont le majestueux élan, qui a mordu ma sœur. Sans déc'! elle gravait ses initiales sur l'élan avec un cure-dents de son beauf dentiste...
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Din
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MessagePosté le: 31 Juil 2008, 17:36    Sujet du message: Répondre en citant

Merci, dès que j'en aurai l'occasion, je vais corriger les chapitres heureux
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Yuen
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MessagePosté le: 11 Aoû 2008, 20:43    Sujet du message: Répondre en citant

Chapitre 2 : le vent tourne.

Je te fais part de mes quelques remarques sur ce chapitre. ^^
Le principal problème est à mon sens un manque de "développement" de certains passages, je t'ai mis à la suite mes suggestions pour étoffer ces scènes.

Après s'être assuré de n'avoir rien oublié, il quitta la pièce. Il était dans l'un des couloirs de la grande forteresse. Il croisa l'amiral Alfonso qui lui lança un regard noir et De Loco passa à coté de lui en ricanant.

« Non, mais vous vous foutez de moi!?, s'énerva le blond.

-Honnêtement? Oui », pensa De Loco.

--->En fait, même si tu mets « pensa De Loco » on a la forte impression qu’il le lui dit, or juste après tu écris « Il s’éloigna sans répondre ». Il faudrait le tourner autrement ou juste enlever le – et le remplacer par un « .
« Non, mais vous vous foutez de moi!?, s'énerva le blond.
L’autre amiral esquissa un sourire moqueur.
« Honnêtement ? Oui » pensa-t-il en soutenant le regard furibond de Alfonso, cependant il ne lui fit pas part de cette réflexion, sachant pertinemment que cela énerverait encore plus son collègue et il s’en faisait une joie. Il s’éloigna alors sans répondre, laissant un Alfonso rouge pivoine, gesticulant de colère.


Le vaisseau tremblait tellement que De Loco ne pouvait pas se lever. Il rampa vers son adjoint qui ne bougeait plus. Il était mort sur le coup.

---> juste un soucis de style le "qui" est un peu lourd.
"Il rampa vers le corps inerte de son adjoint. Ce dernier était mort sur le coup."



Elle courut aussi vite qu'elle pouvait et évita de justesse ce qui semblait être deux énormes boules de feu.
Les arbres se trouvant à proximité furent détruits. L’adolescente s'approcha de l'énorme cratère qui s’était formé. Il ne restait plus qu'un amas de métal carbonisé. Bien qu'il était impossible de savoir ce que c'était, elle était sûre que ce n'était pas des météorites

---> Tu passes trop vite d'un fait à l'autre, ton enchainement trop rapide évite, certes, des lourdeurs, mais au final on a l'impression que tu survoles un peu certains passages.
"Elle courut aussi vite qu’elle le pouvait (ou qu’elle put) et évita de justesse ce qui semblait être deux énormes boules de feu. Un fracas assourdissant retentit quand les deux boules incandescentes heurtèrent le sol. La terre trembla tellement que la jeune fille dut s’accroupir pour ne pas perdre l’équilibre et sous la violence de l’impact se créa (s’ensuivit, se généra,…) une onde de choc si forte que l’épéiste ferma les yeux et se protégea le visage d’un bras pour ne pas recevoir des débris de terre et d’arbres qui étaient propulsé avec force. La jeune femme resta quelques instant sans bouger. Son cœur battait à tout rompre dans sa poitrine. Elle ne savait pas ce qui s’était passé, mais elle avait échappé au pire. Un silence de mort s’était abattu sur la forêt normalement si chantante. Sans doute apeuré par le bruit apocalyptique, les animaux s’étaient tus. L’épéiste hésita un instant avant de se laisser emporter par la curiosité. D’un pas un peu tremblant, elle s’avança prudemment vers le lieu du crash. Les arbres se trouvant à proximité avaient été complètement calcinés et déracinés. L’adolescente s'approcha de l'énorme cratère qui s’était formé. Il ne restait plus qu'un amas de métal carbonisé. Bien qu'il était impossible de savoir ce que c'était, elle était sûre que ce n'était pas des météorites."



C'était Maest, son ami d'enfance. Il courait dans sa direction avec un regard inquiet.

--->La jeune fille se retourna et aperçut Maest, son ami d’enfance. Il courait...


-Oui mais pour l'instant, ils sont effrayés et je les comprends », dit Maest. (fit, répondit, l’informa…)


L'adolescente se tourna de nouveau vers le cratère. Soudain, elle cru apercevoir quelqu'un. Elle plissa les yeux pour mieux distinguer les formes inertes ressemblant fortement à des hommes. Retenant un cri de stupeur, elle fit part de son observation à Maest. (Ce dernier)Son ami avait un peu de mal à croire qu'une personne ait pu survivre à ça.
Il suivit Din quand même pour vérifier. À leur étonnement, il y avait deux hommes parmi les débris. Ils s'approchèrent pour voir s'ils étaient encore en vie. Retrouver deux corps en bon état après ça (cette chute) était déjà incroyable, mais le fait qu'ils étaient (soient) encore vivants était un miracle.

«On devrait les ramener chez moi pour l'instant, proposa Din

---> Ici aussi, il faudrait développer.
"L'adolescente se tourna de nouveau vers le cratère. Soudain, elle cru apercevoir quelqu'un. Elle plissa les yeux pour mieux distinguer les formes inertes ressemblant fortement à des hommes. Retenant un cri de stupeur, elle fit part de son observation à Maest. Ce dernier avait un peu de mal à croire qu'une personne ait pu survivre à ça. Bien qu’elle se faisait la même réflexion, Din voulait en avoir le cœur net. Maest soupira de dépit en voyant son amie descendre dans le cratère. Prenant une grande inspiration, il s’élança à sa suite.
Arrivés au centre de l’impact, les deux jeunes gens ne purent que constater la présence de deux corps parmi les débris. Din avait vu juste et elle en était la première étonnée. Ils s’arrêtèrent à quelques mètres d’eux. Maest, juste à côté de son amie sursauta de peur quand l’un des deux hommes lâcha un gémissement. Retrouver des corps en parfait état après cette chute était chose incroyable, mais le fait qu’ils soient encore vivants relevait du miracle.
- C’est impossible…Ils sont encore…Ils sont encore vivants, balbutia le jeune homme accroché au bras de Din.
Cette dernière ne répondit rien, se contentant de regarder les hommes avec des yeux écarquillés.
- Qu’allons nous faire Din ? Demanda Maest.
La jeune femme n’hésita pas un seul instant.
- On devrait les ramener chez moi pour l'instant, déclara-t-elle en se penchant sur le corps des deux hommes."


Elle n'eut pas trop de mal à le transporter jusqu'au village. Lorsqu'ils arrivèrent, tout le monde les dévisageait. Maest et Din se rendirent chez elle (cette dernière) en essayant d'ignorer la foule autour d'eux. Les deux étrangers furent déposés dans la chambre d'invités.
Din, qui vivait chez son oncle et sa tante, leur demanda la permission d'héberger temporairement les deux inconnus. Ils semblaient assez réticents, mais la jeune fille réussit à les convaincre d'accepter. Puis, elle partit avec Maest pour chercher de l'eau et de la nourriture.

---> Même chose ici, développer un peu serait bien.
"Les deux jeunes gens n’eurent pas trop de difficultés à transporter les deux blessés jusqu’au village. A peine eurent-ils fait quelques pas qu’une foule d’habitants curieux les dévisagèrent. Certains avaient des mines contrariées, d’autres étaient juste stupéfaits. Din ignora ses regards et continua à avancer. Elle se doutait bien qu’ils ne passeraient pas inaperçus, cependant, l’heure n’était pas à la discussion, soigner ses deux étranges personnes, quelles qu’elles soient, était sa priorité. Son visage se crispa légèrement en approchant d’une maison aux murs d’un blanc presque immaculé. Elle vivait chez son oncle et sa tante, elle savait pertinemment que la plus grande difficulté serait de convaincre ses parents d’adoption d’héberger les étrangers.
Mais finalement, malgré quelques réticences, elle su trouver les mots pour les rassurer et le couple finit par accepter.
Une fois les deux hommes installés sur leur lit, Din partit avec Maest chercher de l’eau et de la nourriture ainsi que quelque plantes médicinales."

Pour terminer, je pense qu'une description de Din et Maest aurait été la bienvenue dès ce chapitre, vu qu'ils ont un rôle important par la suite car j'ai eu un peu de mal à me les imaginer.

Voilà, c'est un chapitre que j'aime beaucoup. C'était bien vu l'histoire avec le tricyclone.
J'adore la rencontre Alfonso, De Loco avec Din et Maest. Ils ont fait une belle entrée en scène avec ce spectaculaire crash! XD
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Din
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MessagePosté le: 12 Aoû 2008, 17:49    Sujet du message: Répondre en citant

Je prends ça en note. Je vais retravailler les chapitres ce soir. Merci encore ^^
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